Histoires anciennes de Chine, un modèle de modestie et d’humilité

Écrit par Clearharmony
09.12.2010

  • temple(攝影: / 大紀元)

La tablette de pierre

Su Wang et Shen Yuanyong étaient tous deux des hommes instruits de la dynastie Song (960-1279). Faisant un jour un voyage officiel dans le nord de la Chine, ils séjournèrent au monastère bouddhiste Minzhong sur le mont Yan. Ils tombèrent sur une tablette de pierre avec des inscriptions datant de la dynastie Tang. Le langage était élégant et magnifique. Il y avait environ 3000 caractères chinois. Shen Yuanyong avait une très bonne mémoire. Après avoir mémorisé l’inscription, il la récita encore et encore tout en marchant. Su Wang écoutait en continuant à marcher, ayant l’air de ne pas y prêter beaucoup d’attention.

Lorsqu’ils retournèrent au monastère, Shen Yuanyong voulut faire étalage de son excellente mémoire, il écrivit donc, de mémoire, le contenu de l’inscription. Il laissa de côté les mots dont il ne pouvait se souvenir. Il avait oublié au total 14 caractères chinois. SuWang jeta un coup d’œil à ce que Shen avait écrit, puis il prit le pinceau et y ajouta les 14 caractères chinois qui manquaient. Ensuite, il corrigea cinq caractères dont Shen ne s’était pas souvenu correctement. Après avoir fait les corrections, il posa le pinceau et alla s’entretenir avec d’autres gens de différentes questions. Il n’avait l’air ni fier, ni arrogant. Shen Yuanyong fut étonné et commença à admirer SuWang.

Il existe un dicton chinois : «Je ne me vante jamais d’être meilleur que les autres parce que les autres sont meilleurs que moi sous bien des aspects.» C’est tellement vrai.

Un homme de bien

Chen Jiting était un érudit dans une école consacrée à l’étude rationnelle des classiques. Il dit un jour : «Un homme de bien doit connaître au moins deux types de honte. L’une est de se vanter ou d’étaler ses points forts. L’autre est de dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses. Un véritable homme de bien doit être humble quant à ses points forts et étudier diligemment pour vaincre ses faiblesses.» 

Il a dit aussi : «Il y a deux types de déficiences qu’un homme de bien devrait éviter. L’une est de jalouser les talents d’autrui. L’autre est de faire grand bruit des incapacités d’autrui. Lorsque quelqu’un accomplit quelque chose, un homme de bien devrait s’en réjouir comme s’il s’agissait de son propre accomplissement. Lorsque quelqu’un échoue à bien faire quelque chose, l’homme de bien devrait le considérer comme une leçon lui apprenant à bien faire. Un homme de bien doit éliminer la mentalité de vanité ou d’arrogance caractérisée par ce qui suit : «Je suis le seul à pouvoir bien faire et nul autre ne réussit aussi bien que moi.»

Confucius a dit : «Un homme de bien s’inspire des points forts d’autrui et évite de faire les mêmes erreurs qu’autrui afin de s’améliorer lui-même.»