Le Panama, c’est plus qu’un canal ! - 3e partie

Écrit par C.W. Ellis
15.02.2010

 

  • La Canopy Tower attire des visiteurs de partout au monde(攝影: / 大紀元)

Le lendemain matin, notre guide panaméen nous a emmenés dans une randonnée à travers la zone des brouillards de la forêt. Il avait une histoire pour chacun des arbres, chacun des insectes et chacune des fleurs que nous avons rencontrés. Comme les guides de la Tour, il imite les cris des oiseaux et avait une étrange habilité à repérer les oiseaux plus petits dans l’épaisse canopée de la forêt.

Le sentier sinueux à la périphérie de l’ancien volcan nous conduit au point de départ de la tyrolienne de Canopy Adventure [www.adventure.panamabirding.com], un câble tendu au-dessus des cascades et des sommets des arbres que vous agrippez et dévalez avec une décharge d’adrénaline.

Plus tard, nous avons visité le marché indien en plein air avec des stands proposant des objets artisanaux locaux, des céramiques, des fruits et des légumes. Pendant que je buvais un café con leche, un vieil homme s’est approché, il vendait des tartes fraîches aux tamarins et des cajous fraîchement grillés au beurre mou comme je n’avais jamais goûtés.

La plus belle plage au monde?

À l’est de Colon, dans les Caraïbes, vous trouverez les îles San Blas, la première destination de plage de Panama, sinon du monde. Plus de 300 îlots, comme des cartes postales, la plupart habités seulement par des cocotiers, bordés de sable blanc et de récifs vivants, dispersés dans de l’eau de saphir qui s’étend jusqu’à la frontière colombienne. Les îlots et la forêt tropicale vierge sur le continent sont préservés des hôtels, du tourisme de masse ou du développement moderne de toute sorte.

Il y a Kuna Yala, la patrie des Kunas, les sympathiques indigènes qui ont leur propre gouvernement et qui ont conservé le contrôle de leur culture, de leurs terres et de leur économie. Ils interdisent tout développement, excepté l’investissement ou les ventes de terres. Leur fascinante culture matriarcale, en grande partie intacte depuis l’époque précolombienne, est encore une autre raison pour visiter ce paradis tropical d’une beauté incroyable. L’histoire qui raconte comment les Kunas ont gagné leur autonomie grâce à un soulèvement armé avec l’aide d’un aventurier américain dans les années 1920 se lit comme un conte d’Indiana Jones.

  • La Canopy Tower de soir(攝影: / 大紀元)

Vous pouvez visiter Kuna Yala à bord d’un bateau ou en séjournant dans l’une des cases rustiques au toit de chaume sur des îlots inhabités. Une famille kuna prépare des repas de homards et autres fruits de mer locaux et vous emmène en pirogue pour visiter d’autres îlots et faire de la plongée. Le hic, c’est qu’il n’y a pas d’eau courante, et les toilettes extérieures se vidangent à la mer, donc vous aurez probablement envie de nager ailleurs.

Nous sommes allés en bateau, ce fut vraiment une expérience inoubliable. Les îlots, tous petits, parsemés de sombres touffes de palmiers apparaissent comme un mirage à l’horizon. Nous aurions voulu jeter l’ancre et plonger parmi les navires coulés et quelques-uns des récifs coralliens les mieux conservés de la planète. (Pas de déversement provenant du développement riverain qui pourrait leur nuire.)

Les pêcheurs pilotent les pirogues pour vendre le homard fraîchement pêché. Les femmes, vêtues de vêtements traditionnels avec des jupes et des foulards colorés, des anneaux dans le nez et des bracelets complexes sur leurs mollets et leurs avant-bras, sont célèbres pour leurs blouses cousues à la main avec des appliqués (mola). Elles étalent leur ouvrage sur le pont pour faire une vente.

À la nuit tombée, le ciel, sans aucune concurrence des lumières électriques, révèle la splendeur infinie des «broderies célestes aux filaments de lumières dorées et argentées».

Les Kunas croient que les îles et la mer sont un don de Dieu et que le vrai bonheur se trouve seulement au sein de la présence de la nature. Vous allez en faire l’expérience lorsque vous visiterez ce pays magique suspendu dans le temps.

Pour les voyageurs à petit budget, le Andiamo [www.theandiamo.com ] offre des voyages de groupe avec un maximum de six compagnons à bord d’un voilier, où vous partagez la cuisine et d’autres tâches. Si vous recherchez un peu plus de confort, le Simpatica [www.247sailing.net ], un bluewater catamaran de 14 mètres, peut accueillir jusqu’à quatre personnes dans des cabines de luxe climatisées, avec repas gastronomiques et tous les accessoires dont vous avez besoin pour profiter de l’eau. Il appartient à un couple, naviguant vers San Blas, qui se prépare un voyage autour du monde. Louis et Julie invitent quelques personnes à venir naviguer avec eux et à voir le monde sous une perspective différente pour une longue ou courte durée, comme vous le souhaitez. Une partie des recettes du bateau va à Africa Down Under, une organisation sans but lucratif qu’ils ont fondée pour soutenir des projets de développement communautaire durable au Zimbabwe.

Air Panama www.flyairpanama.com dessert San Blas avec des vols quotidiens sur des petits avions en provenance de la ville de Panama.

Pour plus d’information sur les voyages au Panama, visiter le www.visitpanama.com

et le bureau du Tourisme de Panama au www.atp.gob.pa .

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