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The Wolfman - Terrifiant à hurler de plaisir

Écrit par Matthew Rodgers
16.02.2010
| A-/A+
  • Emily Blun et Benicio Del Toro(攝影: / 大紀元)

Il y a un moment, au tout début de ce supposé remake maudit du monstre classique des studios Universal dans lequel Anthony Hopkins livre la délicieuse réplique : «Ne jamais regarder derrière soi, le passé est un désert d'horreurs.» Cette ligne illustre ce qui a été pour les monstres historiques qu’Hollywood a tenté de ressusciter. En 1994, Kenneth Branagh n’a pu recoudre les parties pourries du corps de Frankenstein, et Stephen Sommers a transformé le potentiel des vilains de Mummy et de Van Helsing en un peu plus qu’un jeu vidéo sur grand écran. Ainsi, deux ans après sa production, avec des dates de sortie aussi retardées que des cycles lunaires, le film est enfin prêt pour lâcher la bête de Benicio.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur le scénario, c’est une formule essayée et testée, celle de toujours revenir à l'origine de la créature. Sur l'ordre de la veuve de son frère assassiné (Emily Blunt), Lawrence Talbot (Del Toro) retourne à son manoir familial isolé après des années de voyage de par le monde. En froid avec son père (Hopkins), il se rendra vite compte que son frère était impliqué dans le commerce bohémien et qu’il est du nombre des personnes disparues dans les landes, un destin que lui-même évite de justesse après avoir été attaqué par un lycanthrope particulièrement méchant. Mais nous savons tous ce que cela veut dire : bientôt, Talbot aura besoin de plus qu'un rasoir à triple lame les soirs de pleine lune.

Il est difficile de comprendre pourquoi la sortie du film a été si longtemps retardée, c’est un film d’horreur incroyablement divertissant et immensément agréable qui présente plusieurs bons points.

D’emblée, comment une telle distribution pouvait-elle ne pas faire mouche? Del Toro est brillamment taciturne, parfait dans le rôle de l’étranger borné et accablé d’une maladie terrifiante. Son interprétation chancelle seulement une fois que le scénario cède au spectacle du mythe. Hopkins est tout aussi charismatique en tant que patriarche ridé et grandiloquent. La relation entre la douce Blunt et Del Toro est à l’eau de rose, spectacle longuement observé par Hugo Weaving en détective de Scotland Yard, livrant de manière concise chaque réplique avec sa voix nonchalante et grave.

Le réalisateur Joe Johnston (Jurassic Park III) met aussi la barre haute quand il réalise les scènes d’action. La séquence de transformation n'est pas à la hauteur de la métamorphose de la version du Loup-garou de Londres de Rick Baker (aussi de Wolfman), et c’est la seule déception visuelle aux allures d’une caricature. Ailleurs, par contre, de la bonne vieille apparence de la bête aux fameuses attaques sanglantes – l'assaut au campement des bohémiens est électrisant – c'est terrifiant, assez pour vous faire hurler de plaisir!

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