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Vous méritez plus que les régimes yoyo

Écrit par Tysan Lerner, La Grande Époque
18.02.2010
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  • femme qui mange(攝影: / 大紀元)

Il existe bien un millier de régimes, mais le pourcentage des personnes qui peut réellement les suivre et respecter les règles qui les accompagnent, le tout sur une longue période, est faible. Nombreux sont ceux qui, malgré les régimes, sont découragés par leur excès de poids ou leur taux de cholestérol. De plus l’idée d’en suivre un nouveau leur semble souvent trop difficile et sans espoir, en particulier si leur alimentation est déjà relativement saine (plus de produits frais cuisinés à la maison que de restauration rapide et de plats préparés).

Et si nous délaissions tous les régimes pour retourner à un mode de consommation commun ? Est-ce que les personnes qui suivent régulièrement des régimes savent ce qui est vraiment normal ? Doit-on se sentir rassasié après un repas ? Est-ce que la gloutonnerie est habituelle ? Notre société consomme de plus en plus de plats tout préparés et des aliments raffinés. Pourtant, dans les cultures établies depuis des centaines d’années, ces habitudes sont tout à fait anormales. Il convient donc de changer pour établir une nouvelle norme. Le seul problème pour changer, est que la difficulté rend plutôt apathique, alors qui veut vraiment déployer les efforts nécessaires au changement ?

 

Je propose une rébellion contre les régimes. Oubliez de compter les calories ou les grammes de graisse, d’hydrates de carbone. Oubliez le pesage et la mesure. Oubliez les produits light, les poudres protéinées, etc. C’est une rébellion contre la destruction de l’art de la table. Je propose de revenir aux traditions. On peut commencer par se rappeler ce que signifie : un dîner raffiné, savourer sans se sentir coupable. Ceci amène à faire un choix raisonnable de nourriture qui satisfait aussi bien nos palais tout en nourrissant harmonieusement nos corps. Nous avons acquis une bonne connaissance des substances nutritives et cependant, nous semblons incapables de savoir comment prendre vraiment soin de nous-mêmes.

 

Pour démarrer ce nouveau voyage, commençons par faire des choix conscients. Nous pouvons choisir de parler, de déplacer nos membres, de respirer plus ou moins profondément. Si c’est le cas, alors nous pouvons choisir de manger ou de ne pas manger. Si quelque chose d’autre conduit à manger, il faut alors savoir ce qui motive ce choix ? Ce peut être des impulsions, un désir, un attachement, une sollicitation, mais ce n’est certainement pas soi-même. Laissons-nous le choix de manger consciemment, même un morceau de chocolat ou une fraise.

 

Évidemment, si nous choisissons de manger à chaque fois que nous avons une envie irrésistible ou même un désir, il se peut que l’on finisse par gagner du poids, ou du moins, par ne pas en perdre. Il n’y a pas de mal à vouloir perdre du poids si l’on est en surpoids. En fait, des études prouvent que les gens qui vivent plus longtemps ont souvent un cœur et un corps plus sain. De plus, quand on est plus mince, on peut constater que l’on se déplace plus facilement. On a moins de courbatures, de douleurs et plus d’énergie (à condition de manger sainement).

 

Ainsi, afin de retourner à une alimentation dite normale, il faut savoir différencier les moments où l’on a réellement faim des autres. Si enfant, on n’a pas appris à repérer les signaux de la faim ou si on les a oubliés, il faut alors les réapprendre. La faim a des ramifications physiques dans le corps. La faim se fait sentir par un petit gargouillis dans l’estomac. Avec le temps, ce signal devient plus fort et on commence à ressentir une certaine léthargie, à être grincheux. Il n’est pas nécessaire de manger dès le moment où l’on ressent un petit creux car les signaux de faim parcourent le corps toute la journée. Ils viennent et disparaissent. Il en va de même pour la fatigue. Il est normal de ressentir un peu de fatigue en cours de journée sur des petites périodes. Ceci ne signifie pas que l’on a besoin de faire une sieste à chaque moment de lassitude. C’est simplement une sensation momentanée.

 

Cependant, si l’on ne se nourrit pas quand on a vraiment faim, on peut se sentir si affamé que l’on est prêt à se ruer sur tout ce que l’on a sous la main. Ainsi, comprendre la différence entre une fringale et la faim est très important dans le processus de normalisation des habitudes alimentaires.

 

Pour conclure, quand on mange, il faut prendre le temps d’apprécier. Il faut prendre conscience de l’odeur de la nourriture, de la  texture que l’on mâche, des différens goûts qui pétillent quand on mangez. Asseyez vous, prenez votre temps, appréciez votre repas. Prêtez attention à la sensation de satiété pendant que vous vous nourrissez. C’est à ce moment-là qu’il faut arrêter de manger, pas quand on est rassasié.

Version anglaise

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