Neuf commentaires

Écrit par La Grande Époque
21.02.2010

  • (攝影: / 大紀元)

Suite du septième commentaire

 

Conclusion

 

À cause du blocus de l’information par le PCC (Parti communiste chinois), nous n’avons aucun moyen de savoir exactement combien de gens ont été tués lors des différents mouvements de persécution qui ont eu lieu sous son règne. Plus de 60 millions de gens sont morts dans les mouvements cités plus haut. De plus le PCC a aussi tué des minorités ethniques dans le Xinjiang, le Tibet, en Mongolie Intérieure, au Yunnan et dans d’autres régions; il est difficile de connaître la vérité sur ces tueries. Le Washington Post a estimé que le nombre de personnes persécutées à mort par le Parti s’élevait à 80 millions.

 

Outre ceux qui sont morts, nous n’avons aucun moyen de savoir combien de personnes ont été rendues infirmes, mentalement perturbées, enragées, déprimées ou paranoïaques suite aux persécutions subies. Chaque mort en soi est une tragédie qui laisse de profondes cicatrices chez les membres de la famille des victimes.

 

Comme l’a rapporté le Yomiuri News basé au Japon, l’enquête du gouvernement chinois central sur les 29 provinces et villes directement administrées par le régime montrait qu’environ 600 millions de gens avaient été directement affectés par la Révolution culturelle, ce qui équivaut à la moitié de la population chinoise.

 

Staline disait: «Une personne morte, c’est une tragédie. Un million de personnes mortes, ce sont des statistiques.» Lorsque Li Jingquan, ancien Secrétaire du Parti communiste de la province de Sichuan, a été informé du nombre de morts causées par la famine dans la province de Sichuan, il a fait remarquer: «Quelle dynastie n’a pas vu des gens mourir?» Mao Tse Toung a dit que «les sacrifices sont inévitables dans toute lutte. Il y a souvent des morts.» C’est le point de vue athée des communistes sur la vie. C’est pour cela que vingt millions de personnes sont mortes sous la persécution du régime de Staline, ce qui équivaut à 10% de la population de l’ex-URSS. Le PCC a tué au moins 80 millions de personnes dans diverses persécutions, également environ 10% de la population nationale. Les Khmers rouges ont tué deux millions de personnes, soit un quart de la population du Cambodge de l’époque. En Corée du Nord le nombre de morts dû à la famine dépasse le million. Ce sont des dettes de sang à la charge des partis communistes.

 

Les sectes sacrifient les gens et versent leur sang pour vénérer des spectres pervers. Depuis ses débuts, le Parti communiste n’a pas cessé de tuer - lorsqu’il ne pouvait pas tuer ceux qui étaient en dehors du Parti, il tuait même ses propres membres pour commémorer la «lutte des classes», «les luttes internes au Parti» et autres faux raisonnements. Il a même offert sur l’autel du sacrifice de son culte pervers son propre secrétaire général, ses généraux, ses ministres et bien d’autres.

 

Nombreux sont ceux qui pensent que nous devrions donner au PCC le temps de se réformer, invoquant qu’il est aujourd’hui plus mesuré dans ses meurtres. Mais tuer une seule personne fait toujours de soi un meurtrier. Vu d’une perspective plus large, parce que tuer est la méthode numéro un du PCC pour diriger son régime basé sur la terreur, il tue peu ou beaucoup selon ses besoins pour rester au pouvoir. Les actions du PCC sont imprévisibles. Lorsque les gens n’ont pas un fort sentiment de peur, le PCC tue davantage pour accroître la terreur générale; lorsque les gens ont déjà peur, en tuer quelques uns suffit à maintenir la terreur; lorsque les gens ne peuvent pas contrôler leur peur, il suffit au PCC d’annoncer son intention de tuer, sans avoir besoin de passer à l’acte. Après avoir expérimenté d’innombrables mouvements politiques meurtriers, les gens ont formé des réflexes conditionnés en réponse au PCC et il n’y a même plus besoin de mentionner le fait de tuer. Même l’utilisation de la critique de masse par la machine de propagande suffit à raviver la terreur dans la mémoire des gens.

 

Lorsque les gens ne ressentent plus la même terreur, le PCC ajuste l’intensité de ses tueries. Le nombre de personnes tuées n’est pas un but en soi; la clé est de tuer en permanence pour rester au pouvoir. Le PCC ne s’est pas adouci, pas plus qu’il n’a renoncé à son couteau de boucher. Ce sont les gens qui sont devenus plus obéissants. S’ils se lèvent pour réclamer quelque chose qui dépasse le seuil de tolérance du PCC, celui-ci n’hésitera pas à tuer.

 

Pour maintenir la terreur, le meurtre arbitraire donne le maximum de résultat. Lors des diverses tueries qui ont eu lieu, le PCC est resté vague sur l’identité des personnes, le type de crime et les standards de condamnation. Pour éviter d’être tués eux-mêmes, les gens restreignaient souvent leur discours et leurs actions à des niveaux «sûrs». Ces niveaux de «sûreté» dépassaient ce que le PCC imposait lui-même. C’est pourquoi dans chaque mouvement, les gens ont tendance à agir comme étant «plutôt de gauche que de droite». Ainsi les mouvements sont souvent «étendus» au-delà de l’étendue prévue au départ, parce que les gens de différents niveaux s’imposent volontairement des restrictions pour assurer leur propre sécurité, plus le niveau est bas, plus la campagne est cruelle. Une telle intensification volontaire des systèmes de terreur à l’échelle de toute la société provient des tueries arbitraires du PCC.

 

Au cours de sa longue histoire meurtrière, le PCC s’est métamorphosé lui-même en tueur en série dépravé. En tuant il satisfait son sens perverti du pouvoir ultime de décider de la vie et de la mort des gens. En tuant il soulage sa peur la plus profonde. En tuant il réprime les malaises sociaux et le mécontentement causé par les meurtres précédents. Aujourd’hui les dettes de sang accumulées par le PCC rendent impossible une résolution bienveillante. Il ne peut que s’appuyer sur une intense pression et un pouvoir totalitaire pour maintenir son existence jusqu’à sa propre fin. Il a beau se déguiser lui-même occasionnellement en offrant des réparations aux victimes de ses meurtres, la nature meurtrière du PCC n’a jamais changé. Et il est encore moins probable qu’il changera dans le futur.

 

Pour en savoir plus : Les neuf commentaires sur www.lagrandeepoque.com

Version audio disponible sur le site de la radio Son de l’Espoir www.sondelespoir.com