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France : Agression d’un chinois au centre d’aide aux démissions du PCC

Écrit par Laurent Gey – La Grande Époque
21.02.2010
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  • Mr Trang responsable de l’association pour démissionner du PCC après son agression le 15 février 2010(攝影: / 大紀元)

Le lundi 15 février 2010, sur le champ de Mars près de la Tour Eiffel, une agression peu commune a eu lieu sur un stand d’information associatif. Un jeune chinois d’une vingtaine d’année a brutalement frappé un chinois de soixante sept ans à l’aide d’un pavé parisien. Cause du litige ? Depuis juillet 2008, une association a ouvert un centre français d’aide aux démissions du parti communiste chinois (PCC). Initiative mondiale pour informer les touristes chinois de la situation de leur pays en même temps qu’un espace de discussion entre chinois continentaux et chinois d’occident, ce centre a connu depuis sa création en France un grand succès. Ce qui est loin de plaire au régime chinois. C’est ce qui a été constaté avec cette agression montrant que les réactions des chinois sont parfois violentes quand il s’agit d’exprimer leur opinion.

 

Une agression au centre d’aide de démissions du parti communiste chinois

Nous avons pu interviewer M. Trang, victime de l’agression et responsable en France du «Centre français pour aider à démissionner du parti communiste chinois». Créé en France en juillet 2008, ce centre existe en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe,en Australie et en  Asie. Il permet aux chinois qui le souhaitent de démissionner publiquement des trois organes du parti communiste chinois (PCC) sans craindre les foudres du régime.  

 

Rappelons le contexte, suite  à la publication par le journal The Epoch Times en 2005, des «Neuf commentaires sur le parti communiste», la Chine a connu une vague de démissions de son parti unique sans précédent. Cet ouvrage (disponible ici ), traduit en 20 langues et diffusé dans plus de 80 pays, a semble t-il sonné  le temps du changement pour les chinois avec un total aujourd’hui de 68 744 825 personnes qui ont démissionnés du PCC.  A Paris, c’est près de dix mille chinois qui ont ainsi pu démissionner du parti communiste chinois depuis la création de ce centre.

 

  • Le stand d'information et de démission du PCC a été complètement détruit(攝影: / 大紀元)

M. Trang, français d’origine cambodgienne et retraité, nous raconte que ce jour là, comme à son habitude, il accueillait les touristes chinois avec le sourire, en leur souhaitant la bonne année. Son stand consiste à donner gratuitement des journaux d’information tels que Da Ji Yuan ou le journal des Neuf commentaires, des biographies sur Jiang Zemin, ou alors de discuter avec eux.  Selon lui, ce centre permet aux chinois qui voyagent en France d’écouter la vérité sur la Chine, notamment sur les différentes campagnes de persécutions du régime chinois. Ces informations leur sont effectivement inaccessibles dans leur pays à cause d’une propagande omniprésente du parti sur internet, dans les médias et au sein des institutions. Selon lui - et c’est l’impression que nous avons recueillie sur place - la majorité des chinois sont très heureux de pouvoir avoir ces informations en France et de pouvoir écouter le journal d’information diffusé via un haut parleur parlant notamment de la violente persécution subie par le Falun Gong en Chine.

 

Ce jour là, le jeune chinois Jia Yichao, s’est approché du stand en criant et en lui demandant pourquoi il était contre les chinois. M.Trang a essayé de parler avec lui en lui disant qu’il n’était pas contre la Chine, au contraire qu’il faisait çà pour aider la Chine. Le jeune chinois est alors parti pour revenir avec une bande d’autres chinois. L’incident est survenu très vite. Le jeune chinois a pris un pavé pendant que les autres chinois du groupe empêchait que la scène soit filmée ou photographiée, il  s’est approché de M.Trang et l’a frappé violement à la tête. Enragé, le jeune chinois a ensuite détruit le stand d’information et ses comparses ont arraché les banderoles.

 

  • Depuis juillet 2008 est ouvert à Paris le centre français pour aider à démissionner du parti communiste chinois (PCC). (攝影: / 大紀元)

La scène s’est déroulée très rapidement  et le fait qu’il soit revenu avec une bande de chinois laisse à croire que l’agression était préméditée. Plusieurs personnes présentes sur place ont accepté de témoigner à l’arrivée de la police sur les lieux et à l’arrestation du jeune chinois. L’incident a été filmé, photographié et diffusée ensuite par la télévision chinoise New Tang Dynasty. M. Trang transporté à l’hôpital, a eu le crâne ouvert sur 5 cm et la partie droite de son visage complètement tuméfiée. Ce qui ne l’a pas empêcher de retourner le jeudi suivant, soit seulement 3 jours après son agression, pour installer au même endroit le stand de démissions.

 

 

Un climat de tensions sur fond d’incitation à la haine par le régime chinois

  • L'agresseur chinois Jia Yichao le 15 02 2010(攝影: / 大紀元)

A la question, pourquoi continuez-vous, et n’avez-vous pas peur que cela se reproduise, M.Trang a répondu qu’il était un pratiquant de Falun Gong, que sa pratique respectait seulement les principes de Vérité, Compassion et Patience, et que les pratiquants en Chine étaient torturés à mort à cause de cela par le régime chinois.

 

Un nouveau lien que nous pouvons faire, en apprenant que les Neuf commentaires sur parti communiste ont été écrits suite à une initiative de pratiquants de Falun Gong, après les cinq années de persécution aveugle subie en Chine. Cet ouvrage, renseigné et abouti, semble révéler  la vraie nature du parti communiste chinois, à travers des faits historiques listant l’ensemble des crimes du PCC à l’encontre des différents peuples de Chine et détaillant la persécution subie par les pratiquants du Falun Gong en Chine depuis 1999.

 

L’affaire ne semble donc pas s’arrêter à une simple agression. Une action en justice en première instance a été initiée le 17 février par la mère du jeune chinois. La mère a dit que son fils était étudiant en chimie de l’université de Tianjin et qu’il avait lu et entendu beaucoup de messages incitant à la haine à l’encontre du Falun Gong au sein même de son université. C’est pourquoi M.Trang et son avocat ne pensent pas qu’il s’agit d’un simple acte isolé et qu’au delà de l’atteinte volontaire à l’intégrité physique et psychique, il  y a un préjudice moral subi pour cause de croyance à une religion et une incitation à la haine contre le Falun Gong orchestré par le parti communiste chinois. C’est donc maintenant à la justice française d’arbitrer et de faire la lumière sur les tenants et les aboutissants de cette agression, qui semble être un arbre cachant la forêt.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.