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Les Fidji et la Nouvelle-Zélande amorcent une détente diplomatique

Écrit par Aurélien Girard- La Grande Époque
04.02.2010
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  • L'armée a pris le pouvoir dans les îles Fidji en décembre 2006. Phil Walter/Getty Images(Staff: Phil Walter / 2006 Getty Images)

Après une série d'expulsion de diplomates en 2009, conséquence d'une dégradation des relations entre les deux pays, la Nouvelle-Zélande et les Fidji tentent de renouer le dialogue en nommant de nouveaux diplomates.

 

Depuis leur coup d'État militaire en 2006, les Fidji entretiennent des relations tendues avec la plupart de leurs voisins du Pacifique Sud. En novembre dernier, les principaux diplomates néozélandais ont été expulsés des Fidji en réponse à une interdiction d'entrée sur le territoire, annoncée par le gouvernement néozélandais à l'encontre des membres du gouvernement fidjien. Les principaux diplomates fidjiens en Nouvelle-Zélande ont par ailleurs été rappelés et les contacts entre les deux pays interrompus.

 

Les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont maintenant décidé de rétablir une présence diplomatique normale dans chaque pays.

 

Le retour de deux hauts commissaires néozélandais, bannis des Fidji l'année dernière, n'est pas encore à l'ordre du jour, ce qui n'empêche pas le ministre néozélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, d'estimer que des progrès ont été faits. Après avoir rencontré son homologue fidjien, il a tenu à insister sur le fait que les efforts de dialogue ne changeaient rien à la forte opposition de son gouvernement au gouvernement militaire fidjien et n'annonçait pas un relâchement des sanctions à son égard.

 

Frank Bainimarama, chef d'État-major de l'armée fidjienne, a pris le pouvoir il y a un peu plus de trois ans et a attiré la colère de ses voisins du Pacifique Sud en ne rétablissant pas la démocratie. L'intéressé considère que celle-ci ne pourra revenir à l'ordre du jour que lorsque le système politique aura été assaini, la corruption éradiquée et le racisme à l'encontre des minorités ethniques indiennes effacé.

 

Les élections générales, promises en 2009, n'ont pas eu lieu et pourraient être repoussées à 2013, en conséquence de quoi le pays reste exclu du Commonwealth et du Forum de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.