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La Roumanie participera au bouclier antimissile américain

Écrit par Andrei Popescu, La Grande Époque
09.02.2010
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  • Le vice-président américain, Joe Biden (gauche), a visité la Roumanie et son président, Traian Basescu(Staff: DANIEL MIHAILESCU / 2009 AFP)

BUCAREST, Roumanie – Des accords ont été conclus le 4 février 2009 entre les États-Unis et la Roumanie afin d’installer des missiles intercepteurs américains en sol roumain.

Ces accords concernent une version simplifiée du système de défense antimissile initialement proposé par l’administration Bush, qui prévoyait l’installation des intercepteurs en Pologne et une station radar en République tchèque. Le nouveau plan n’envisage plus la construction d’une station radar fixe.

L'idée d’installer un bouclier antimissile en Europe de l’Est est fortement critiquée par la Russie. Les responsables russes affirment que le bouclier met en péril leur système de défense nationale et met en danger la stabilité, l’influence et l'importance géopolitique du pays dans la région.

Le président roumain, Traian Basescu, a déclaré aux journalistes en conférence de presse que le système de défense n’est en aucun cas dirigé contre la Russie. «Je souhaite mettre un accent catégorique sur le fait que la Roumanie n’accueillera pas un système qui pourrait être employé contre la Russie, mais bien contre d’autres menaces», a affirmé le président afin de rassurer le Kremlin.

Les autorités Russes sont très irritées par la coopération entre les ex-républiques soviétiques et les États-Unis. Elles soutiennent que les derniers développements pourraient endommager les efforts de rapprochement entre les deux anciens ennemis de la guerre froide.

Basescu a dit qu’il applaudit la transparence démontrée par les États-Unis pendant le processus de promotion du bouclier antimissile. Il a ajouté que la Roumanie n’avait jamais bénéficié auparavant d’une protection contre des attaques de missiles balistiques et que cette nouvelle décision allait améliorer la sécurité nationale du pays.

Le plan de défense antimissile a été négocié à Bucarest entre la sous-secrétaire d'État américaine à la maîtrise des armements et à la sécurité internationale, Ellen Tauscher, et le président roumain. Il a déjà obtenu l'aval du Conseil suprême de défense, ouvrant ainsi la porte à des négociations bilatérales visant à sceller un accord.

«Je répète, le Parlement roumain approuvera les accords qui seront négociés prochainement», a dit Basescu.

Les missiles intercepteurs devraient entrer en service en 2015, selon un calendrier convenu entre la Roumanie et les États-Unis.

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