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Une étude fait le lien entre un trouble du système immunitaire et la maladie cœliaque

Écrit par Cordis Nouvelles
14.03.2010
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  • pains(攝影: Ablestock.com / (C) 2006 Hemera Technologies)

Une équipe de recherche internationale a identifié quatre aspects des troubles du système immunitaire qui pourraient conduire au développement de la maladie cœliaque. Les résultats pourraient mener à de nouveaux traitements pour cette maladie, ainsi que pour le diabète de type 1 qui y est associé. Les résultats ont été publiés dans  la revue Nature Genetics.

La maladie cœliaque est une pathologie auto-immune qui s'attaque aux intestins. Elle est causée par une intolérance au gluten, la substance collante que l'on trouve dans le blé, l'orge et le seigle. L'intolérance au gluten est un problème répandu qui affecte une personne sur 300 en Europe et aux États-Unis, et provoque une mauvaise absorption des nutriments. Les personnes qui en souffrent doivent arrêter toute consommation de produits contenant du gluten, tels que le pain et les pâtes.

La maladie se déclenche lorsque le gluten contenu dans les aliments provoque une réaction négative dans l'intestin grêle. La maladie peut être diagnostiquée à n'importe quel moment, mais elle peut cependant se développer relativement tôt, généralement lorsque les enfants sont sevrés et débutent une alimentation à base de céréales. Les symptômes sont divers et incluent des ballonnements, la constipation et une fatigue extrême. La maladie est également associée aux problèmes de thyroïde et à la rectocolite hémorragique (RCH) ou colite ulcéreuse. Si elle n'est pas traitée, la maladie cœliaque peut éventuellement causer de l'anémie, une fatigue chronique, une perte de poids et une atrophie osseuse.

Le professeur David van Heel, de la faculté de médecine Barts and the London School of Medicine and Dentistry, explique que, grâce aux résultats, « nous avons désormais une idée précise des troubles immunitaires causant la maladie cœliaque. Ceux-ci comprennent par exemple la réaction des lymphocytes T de l'organisme aux protéines de blé, l'élimination de ces lymphocytes par le thymus au cours de l'enfance, et la réaction de l'organisme face aux infections virales ».

« Nous comprenons désormais que plusieurs de ces facteurs de risque génétique modifient la quantité de ces gènes du système immunitaire produits par les lymphocytes. Les données suggèrent également que la maladie cœliaque est composée de centaines de facteurs de risque génétique; à l'heure actuelle, nous en connaissons près de la moitié.»

Une découverte importante dans l'étude a été la preuve d'un  risque partagé entre le gène associé à la maladie cœliaque et de nombreuses autres maladies chroniques affectant le système immunitaire. L'équipe a déjà identifié un lien entre la maladie cœliaque et le diabète de type 1, et la maladie cœliaque et la polyarthrite rhumatoïde.

Pour de plus amples informations, consulter :

Nature Genetics

Barts and the London School of Medicine and Dentistry

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