Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

On en parle...

Écrit par Lauren smith
21.03.2010
| A-/A+

  • (攝影: / 大紀元)

Le «non» islandais

 

Les Islandais ont massivement voté «non» au referendum sur le projet de remboursement par Reykjavik de 3,9 milliards d’euros avancés par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas pour indemniser leurs citoyens victimes de la faillite de la banque islandaise Icesave en octobre 2008. Cet accord financier d’août 2009 prévoyait un remboursement des fonds de 2016 à 2024, assortie d’un taux d’intérêt de 5,5%. Chacun des Islandais aurait dû payer environ 100 euros par mois pendant 8 ans, soit en moyenne 42.000 euros par ménage. Une facture lourde pour un pays où l’Etat est en quasi faillite et le chômage est passé de 1% à 10% de la population active. Dès le lendemain du rejet de cet accord, les négociations ont commencé pour trouver une nouvelle solution pour régler le litige et payer la facture. L’aide du Fonds monétaire International de 3,3 milliards, le soutien des pays nordiques et la candidature de l’Islande à l’Union

 

La France emprunte à 50 ans

 

En ce temps de crise sur la dette souveraine des pays de la zone euro, et en particulier de celle de la Grèce, l’Etat français est venu sur le marché pour emprunter à 50 ans! Le 10 mars dernier, l’Agence France Trésor a émis 5 milliards d’euros d’une nouvelle obligation à l’échéance 2060 au taux de rendement de 4,175%. Il s’agit de la deuxième émission française d’une durée de 50 ans. La première a été émise il y a cinq ans, avec une échéance au 4 avril 2055. Il est prévu que l’émission 2060 sera ensuite abondée au fil du temps. Dans un contexte de taux bas, ce type d’émission est susceptible d’intéresser les investisseurs institutionnels pour bénéficier d’un taux d’intérêt plus élevé par rapport aux rémunérations de dettes plus courtes. Mais les générations futures auront-elles les moyens de rembourser ces dettes? Aucun autre pays de la zone euro n’a des emprunts sur une maturité aussi longue. L’agence de notation Fitch a mis en garde la France et l’a appelée à prendre les mesures crédibles pour réduire ses déficits, sinon la notation «AAA» pourrait être remise en cause

 

40% de femmes aux conseils d’administration

 

La Norvège, qui a adopté il y a huit ans une loi imposant 40% de femmes dans les conseils d’administration des entreprises, est pionnière dans le domaine. L’Espagne et les Pays-Bas ont adopté une loi similaire avec un délai d’application pour 2015. En France, la loi sur «la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance» a été adoptée par l’Assemblé nationale le 20 janvier dernier. Le texte impose 40% de femmes dans les conseils d’administration des sociétés cotées à l’horizon de 2016 avec une étape intermédiaire de 20% de femmes d’ici à 2013. Pour les conseils qui ne comptent aucune femme, la nomination d’au moins une femme devra intervenir durant les six premiers mois de l’année 2010. Par ailleurs, le non respect de ces quotas entraînera l’annulation des nominations, à l’exception de celles de femmes. A ce jour, les femmes représentent 11% des conseils d’administration du CAC 40. Avec cette nouvelle loi pour la diversité dans les instances dirigeantes, une nouvelle gouvernance de l’entreprise est entrée en marche.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.