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Une rumeur trois fois répétée peut devenir une vérité acceptée

Écrit par Clearharmony
22.03.2010
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Durant l’époque des États guerriers (403- 221 av. J.-C.), il y avait une habitude d’échanger mutuellement les princes couronnés et de les garder comme otages assurant que chaque État honorerait les accords bilatéraux. Voici, tirée des Annales des États guerriers, une histoire relative à ces otages : l’Histoire de l’État de Wei.

Pan Cong était un fonctionnaire de la cour royale de l’État de Wei, on lui demanda d’accompagner le prince de la couronne de l’État de Wei, qui serait un otage de l’État de Zhao. Avant de partir pour l’État de Zhao, Pan Cong demanda au roi de l’État de Wei : «Si une personne vient vous dire qu’il y a un tigre en ville, croiriez-vous ses mots?» Le roi répondit : «Je ne croirais pas de telles paroles.» Pan Cong demanda encore : «Si une deuxième personne vient vous dire qu’un tigre est apparu en ville, le croiriez-vous alors?» Le roi de l’État de Wei répondit : «Je commencerais à penser que cela pourrait être vrai.» Pan Cong demanda ensuite : «À présent, une troisième personne vient vous dire qu’un tigre s’est montré en ville, que diriez-vous?» Le roi répondit : «Eh bien! Cela doit être vrai alors!»

Pan Cong dit alors : «Apparemment, on ne pourrait jamais voir de tigre en ville, mais trois personnes peuvent transformer cette rumeur en une vérité acceptée. La capitale de l’État de Zhao, Handan, est bien plus loin de notre capitale, Daliang, que notre centre-ville, et il y a plus de trois personnes qui disent du mal de moi. Mais j’espère que vous pourrez examiner ces rumeurs sagement.» Le roi de l’État de Wei dit alors : «Je vois maintenant ce que vous voulez dire.» Là-dessus, Pan Cong quitta l’État de Wei avec le prince couronné, rassuré que le roi avait reconnu la vérité. Cependant, plus tard, le roi de l’État de Wei crut encore les rumeurs calomnieuses à propos de Pang Cong et refusa de confier à Pan Cong de plus importantes responsabilités.

Il ne peut certainement pas y avoir de tigre en ville. Une rumeur qu’un tigre a été aperçu en ville est un mensonge manifeste, mais une rumeur répétée suffisamment souvent peut être acceptée comme une vérité. Cela illustre l’expression chinoise «Trois personnes peuvent transformer la rumeur d’un tigre en ville en une vérité acceptée». Pour discerner la vérité du mensonge, on doit soigneusement examiner les faits et réfléchir profondément, on ne devrait pas croire facilement les rumeurs, sinon on permet à «trois personnes de transformer la rumeur d’un tigre en ville en une vérité acceptée». Parfois, on finit par accepter une rumeur comme une vérité parce qu’un mensonge, s’il est suffisamment répété, peut être accepté comme une vérité.

Source : fr.Clearharmony.net

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