«C’est un spectacle qu’il faut voir plusieurs fois», dit le compositeur Noël Kapoudjian

Écrit par Hanna L. Szmytko, La Grande Époque
22.03.2010
  • Noël Kapoudjian, compositeur et musicien, à la sortie du spectacle à l’Amphithéâtre de Lyon le 20 mars 2010 (NTDTV)(攝影: / 大紀元)

Lyon, France - Noël Kapoudjian, compositeur et musicien depuis trente ans, d’origine arménienne, est venu voir le spectacle Shen Yun à l’Amphithéâtre de Lyon pour la première fois le samedi 20 mars ; il est revenu pour la séance du dimanche 21 mars 2010. «C’est un spectacle qu’il faut voir plusieurs fois. La deuxième fois c’était encore plus intense. Il faudra revenir pour les prochaines séances» a dit Noël Kapoudjian. 

«Il y a ici un orchestre symphonique, des musiciens à 90% chinois. J’ai trouvé la mixité des instruments classiques et les instruments traditionnels très intéressante. Les compositeurs de la musique de ce spectacle ont fait très fort, parce que c’est musicalement occidental, mais ce n’est pas vraiment occidental. Parce qu’il y a une importante culture chinoise derrière, la musique est complètement transformée pour qu’elle soit chinoise» a-t-il expliqué.

«La musique est chinoise, des gammes sont chinoises, c’est juste les sons qui ne sont pas orientaux. On ne peut pas dire qu’elle est contemporaine, elle est écrite à la manière du pays. Il y a beaucoup de musiciens chinois qui travaillent dans le monde entier et qui se plient aux règles classiques des répertoires de Wagner, Beethoven ou autre. C’est tout ce qu’on leur propose, mais là il s’agit d’un répertoire écrit pour le spectacle et il est écrit par les chinois, donc ce n’est pas pareil» a-t-il précisé.

«Dans mon parcours musical, j’ai expérimenté de mélanger les instruments orientaux et des instruments très classiques. Je sais que ce n’est pas évident d’écrire et de faire fondre les différents types d’instruments comme par exemple une flûte traditionnelle avec une flûte traversière classique. C’est très complexe, parce que les tonalité ne sont pas les mêmes. En plus ici il y des images, ça devait être vraiment très compliqué, car le chorégraphe travaille avec le compositeur. Les chorégraphes sont très forts, car les tableaux changent très vite, très bien, c’est court, il y a beaucoup de pièces. C’est un gros challenge de faire ainsi et c’est réussi!»

«La lumière on ne la voit pas, mais elle est là, elle est là pour éclairer les tableaux. C’est pourquoi elle est belle, la lumière. Les danseurs et les costumes sont fabuleux. Il y a une belle osmose de travail, un gros travail!»

«C’est un très beau spectacle qui donne un message culturel très fort. Les artistes [de la compagnie Shen Yun Performing Arts] ont de la chance, car les chinois dans leur pays ne peuvent pas faire ce genre de travail. Ce n’est pas possible avec la Chine d’aujourd’hui» a conclu Noël Kapoudjian. 

 

Shen Yun Performing Arts est en tournée dans 13 pays d’Europe pour 34 représentations

du 5 mars au 28 avril. Pour en savoir plus: http://fr.shenyunperformingarts.org/