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Avenir incertain pour l'Université des Premières Nations

Écrit par Matthew Little, La Grande Époque
26.03.2010
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  • L'Université des Premières Nations à Régina(攝影: / 大紀元)

OTTAWA – L'Université des Premières Nations du Canada fait face à un avenir incertain alors que le gouvernement fédéral a maintenu sa décision de couper le financement de l'institution embrouillée par des années de mauvaise gestion.

Chuck Strahl, ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, mentionne qu'après des années de promesses d'«espoirs et de prières pour du changement», le gouvernement fédéral ne peut plus utiliser l'argent des contribuables pour financer la seule université canadienne appartenant à des autochtones.

Y a-t-il un problème particulier qui a incité le gouvernement à prendre cette décision? «C'est juste une myriade de choses, il n'y a pas d'incident spécifique», indique M. Strahl.

Ralph Goodale, leader libéral à la Chambre des communes, estime que le manque de financement est une tragédie pour les étudiants autochtones qui fréquentent cette université.

Selon lui, beaucoup d'entre eux vont mettre fin à leurs études supérieures plutôt que de s'enrôler dans une autre université où il n'y a pas la même sensibilité culturelle.

M. Goodale affirme que le nouveau plan de transférer la gestion des finances de l'université à l'Université de Régina, de même que la nomination d'un nouveau conseil d'administration plus petit et non politique, tient compte des préoccupations principales d'Ottawa.

«Il me semble qu'il s'agit d'un plan très crédible», dit-il.

L'Université des Premières Nations du Canada (UPNC), qui possède des campus à Régina, Saskatoon et Prince Albert, a été affectée par des problèmes, entre autres, l'utilisation des fonds des bourses d'études pour régler les comptes courants et un conseil d'administration trop grand qui a accumulé des dépenses extravagantes. L'université a été placée en probation par l'Association des universités et des collèges du Canada en 2007 suite au congédiement de plusieurs membres de son personnel.

Plusieurs problèmes à l'UPNC ont été causés par l'intervention politique de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan, qui est propriétaire de l'université. Récemment élu à la tête de la fédération, Guy Lonechild a travaillé pour corriger ces problèmes et a indiqué aux journalistes dernièrement qu'il ne sait pas ce que le gouvernement souhaite qu'il fasse afin que le financement soit rétabli.

Le gouvernement fédéral et celui de la Saskatchewan ont tous deux annoncé qu'ils cessaient de financer l'institution le mois dernier. Toutefois, Rob Norris – ministre de l'Éducation supérieure – a récemment indiqué que les 5,1 millions de dollars de financement de la province étaient de nouveau disponibles et il a dit espérer qu'Ottawa ferait de même avec ses 7,2 millions de dollars.

M. Strahl a cependant affirmé que c'était trop peu et trop tard.

Alors que l'avenir de l'UPNC est incertain, la Saskatchewan cherche d'autres moyens pour financer les étudiants afin qu'ils fréquentent d'autres universités. M. Norris a mentionné qu'il ne fallait pas lever le nez sur les 5,1 millions de dollars de la province. L'UPNC pourrait obtenir du financement du fédéral par des subventions, mais cette manière est peu adéquate pour faire fonctionner une université alors que les argents doivent être sollicités annuellement.

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