Les attentats à la bombe dans le métro de Moscou font trente huit victimes

Écrit par Andrey Volkov & Jasper Fakkert, La Grande Époque
30.03.2010
  • Des unités russes de secours portent le corps d'une victime lors des attentats à la bombe, à la station de métro Loubianka à Moscou le 29 mars. (Dima Korotayev/Epsilon/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Trente-huit personnes ont été tuées et soixante-cinq autres ont été blessées quand le centre de Moscou a été frappé lundi matin par les attentats suicide de deux femmes portant des explosifs puissants.

C’est en arrivant à une station de métro bondée juste avant 8h00, que le premier auteur des attentats a fait exploser ses explosifs alors que les portes du train se fermaient.  La station de métro Loubianka qui a été touchée, se situe sous le siège social des services secrets russes, le FSB, l’un des principaux prédécesseurs de l'ancien KGB.

La seconde explosion plus petite a eu lieu 45 minutes plus tard, quatre arrêts plus bas à la station Parc Kultury sur la même ligne.

Les deux explosions avaient une force équivalente à quatre à huit livres de TNT et les dispositifs explosifs avaient été remplis d'objets aiguisés dans le but de causer un maximum de dommages humains.

Les explosions ont déclenché la confusion, la colère et  ont mis en état d’alerte toute la capitale russe. Bien qu'aucune revendication n'ait été faite des attaques, Alexander Bortnikov, le chef du Service de la Sécurité Fédérale, a dit qu'il les pensait être liées  à des groupes de la région du Nord du Caucase.

L’état d'urgence a été déclaré dans la ville, avec sept cent soldats déployés dans les rues et les autorités essayant de trouver les auteurs de ces attaques. Les caméras de surveillance dans les stations de métro ont montré que  les deux  auteurs des attentats suicide étaient accompagnés.

  • Une femme russe pleure sur le site d'un des attentats à la bombe à la station de métro Loubianka à Moscou le 29 mars. (STR/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Le président russe Dmitriy Medvedev a dit lors de ses interventions télévisées qu'il avait demandé aux officiels russes d'augmenter la sécurité dans les transports publics et dans tout le pays. «Il faut regarder ce problème à l'échelle de l'état, et pas seulement s’arrêter à un type de transport ou à une ville particulière,» a-t-il dit.

Le premier ministre Vladimir Putin a dit que l'attaque était «épouvantable dans ses conséquences et atroce dans sa manière» et que «les terroristes seront détruits.» Poutine a d’ailleurs écourté un voyage officiel en Sibérie pour retourner à Moscou.

Das une déclaration, le président américain Barack Obama a décrit les attentats comme «des attaques terroristes atroces montrant une totale indifférence pour la vie humaine.»

Dans une vidéo postée sur Internet en février de cette année, Doku Umarov, le leader des rebelles islamistes se battant pour l'indépendance de la Tchétchénie, a dit, «la zone des actions militaires sera étendue au territoire de la Russie.»

Umarov, qui est le rebelle le plus recherché en Russie, a aussi revendiqué l'attentat à la bombe du train express  entre Moscou et St.-Petersburg en novembre dernier - une attaque qui avait fait 39 victimes.

En 2004, les séparatistes tchétchènes avaient aussi revendiqué la prise d'otage à l’école de Beslan, où au moins 385 personnes sont mortes, dont la plupart étaient des enfants.

La guerre contre les séparatistes tchétchènes est officiellement terminée, cependant de nombreux heurts entre les rebelles et les forces de sécurité russes continuent à exister.