Le 9 mars 2010, le spectacle Shen Yun Performing Arts s’est produit dans la ville de Bruges en Belgique. Bruges, la «Venise du nord», est un exemple exceptionnel d'habitat médiéval. Son centre historique appartient au patrimoine mondial de l’Unesco. L’accueil pour la première représentation au théâtre Concertgebouw a été très chaleureux et de nombreuses personnalités y étaient présentes. Rencontre avec une personnalité politique belge et des assistants parlementaires européens.

Un message d’espoir pour la Chine d’aujourd’hui

Anne-Marie Banesco, assistante parlementaire à la Commission Européenne, avait assisté il y a quinze jours à la présentation de Shen Yun Performing Arts au Parlement Européen de Bruxelles. Elle était enjouée.à la sortie du spectacle de Bruges: «C’était fantastique. Il y avait une telle symétrie et une harmonie dans les gestes des danseuses. Cela donnait une scène magnifique. J’ai compris un message d’espoir très clair, seulement en regardant la mise en scène.»

Concernant les scènes qu’elle a le plus appréciées dans le spectacle, Anne-Marie Banesco nous a répondu: «J’ai été, du fait de mon travail, très touchée par les deux séquences représentant des policiers chinois persécutant la liberté d’expression dans la Chine communiste d’aujourd’hui».

Dimitru Bivol travaille quant à lui au Parlement Européen. «C’est quelque chose qui m’a touché très profondément.» a-t-il ajouté. «C’est également la scène avec les policiers communistes chinois qui m’a le plus marqué. Je viens de Roumanie et nous avons connu le communisme il y a quelques années. Cette scène m’a rappelé le régime que nous avions vécu, c’est pourquoi le message d’espoir m’a beaucoup touché.»

Préserver la culture traditionnelle chinoise

L’ancien président de la commission économique des cartes professionnelles pour les étrangers du royaume de Belgique a tenu à partager son impression sur le spectacle et son expérience personnelle sur la Chine. «Je trouve que ce spectacle montre de superbes couleurs et les danseurs sont bons. J’ai apprécié particulièrement la danse ethnique tibétaine avant l’entracte. Je connais bien la situation en Chine, car j’y ai beaucoup travaillé. Je dis souvent à mes amis chinois qu’ils devraient lire les livres anciens de leur culture, car on y trouve des choses exceptionnelles.»

Concernant le sujet de la culture traditionnelle chinoise dont il est question dans le spectacle,  il rajoute qu’il y a eu en effet une période sans culture en Chine. «Ce qui me frappe le plus, c’est que ce qui a été démoli, c’est ce que l’on veut tous retrouver. Quand on sait qu’ils ont démoli deux mille temples pendant la révolution culturelle, c’est vraiment une grande perte culturelle. Aujourd’hui il me semble que les jeunes veulent renouer avec ce passé pour sortir du règne de l’argent.»