Le mystère de la glande pinéale

Écrit par Andréane Morlange, SOH
13.04.2010
  • livre(攝影: / 大紀元)

Aujourd’hui Ka Ren, venue présenter deux livres : Intégration I et Intégration II sur la chimie de la conscience dans lesquels elle parle de la glande pinéale.

Qu’est-ce qui vous a amené à écrire ces deux livres ?

En fait, tout a commencé quand j’ai débuté Intégration I, c'est-à-dire vers 2005-2006. Ce livre a fini par représenter quelques 500 à 1000 pages et je me suis dit qu’il fallait que je le scinde en deux parties pour le lecteur. Car cela aurait été absolument insupportable de lire plus de 1000 pages ! Pour pouvoir écrire Intégration I, j’ai dû vivre un état particulier de conscience qui m’a amenée à m’interroger sur la biochimie du cerveau qui  me permettait d’être dans cet état.

 

Celui-ci n’est pas forcément un état de conscience habituelle. Juste une intelligence beaucoup plus rapide qui utilise les deux hémisphères de façon synchrone, c’est-à-dire l’hémisphère gauche et droit dans les mêmes proportions. Ce qui n’est pas le cas chez un individu en général. À savoir que pour fonctionner dans la vie courante, nous utilisons en priorité pour les droitiers le cerveau gauche et pour les gauchers le cerveau droit.

Et donc vous avez fait toute une recherche sur la glande pinéale. Est-ce que vous pouvez nous dire dans un premier temps ce qu’est la glande pinéale et puis ensuite quelles sont les grandes traditions qui parlent de cette glande pinéale et aussi ce qu’en dit la science?

La glande pinéale est ce que l’on appelle en science l’épiphyse. C’est-à-dire que c’est la glande maîtresse de toutes les autres glandes. À la base, il y a très longtemps, on soupçonnait, - et en fait les scientifiques le soupçonnent également -, qu’il s’agissait littéralement d’un œil, mais qui se trouvait au sommet de notre crâne. Certaines espèces dont certains batraciens en l’occurrence, portent encore cette protubérance au sommet de leur tête.

 

Chez nous, apparemment, cette glande à force de ne plus être utilisée sous forme d’œil (et c’est bien d’un œil dont on peut parler, puisqu’on y trouve encore des cellules identiques à celles d’un œil, comme des bâtonnets par exemple) s’est retrouvée à l’intérieur, au centre même de notre cerveau. Ce qui est intéressant, c’est que cet organe ne fait pas véritablement partie du cerveau à proprement parlé. C’est-à-dire que cet œil n’est pas exactement protégé par la barrière qui délimite et protège le cerveau d’autres substances.

Cette glande a un autre nom ?

On appelle la glande pinéale, l’épiphyse. J’aimerais préciser un point important pour les personnes qui s’intéressent à l’épiphyse ou à la glande pinéale sur un plan, on va dire plus subtil, qu’on l’appelle aussi le septième chakra. Elle est donc en correspondance avec le septième chakra. Il faut noter que beaucoup font souvent une confusion entre le sixième et le septième chakra, surtout depuis le mouvement de pensées amené par le New Age. La glande pinéale ou l’épiphyse est souvent confondue avec ce qu’on appelle le troisième œil ou le sixième chakra qui est l’hypophyse ou la glande pituitaire.

 

Ceci provient du fait que la glande pituitaire est considérée en réalité, du moins d’un point de vue hormonal, comme la glande qui, effectivement, serait la glande maîtresse de toutes les autres glandes de notre corps. C’est comme un relais si vous préférez. Si nous prenons en considération que la glande pinéale, et la conscience à laquelle elle permet d’accéder, ne sont plus guère utilisées à l’heure actuelle par l’individu au quotidien, c’est comme si la glande pituitaire s’était substituée à la glande pinéale. Mais le troisième œil ne se réfère pas, à mon sens à cet œil unique. C’est pour cette raison que dans mon ouvrage, j’ai parlé d’un œil unique et non pas d’un troisième œil. Voilà pourquoi : si nous considérons que nous avons deux yeux, nous comprenons qu’il existe une dualité en nous qui illustrent bien les polarités qui nous habitent et que nous expérimentons au quotidien. D’ailleurs dans notre corps physique, la plupart de nos organes sont doubles.

 

La pituitaire ne fait pas exception à cette règle, puisqu’elle possède deux lobes. En revanche la pinéale est unifiée. Même si certains scientifiques diront qu’elle a deux lobes aussi. Mais ils sont tellement unis, qu’on ne s’aperçoit même plus qu’il y en a deux. Je tenais à le souligner, car c’est un point important pour que cesse toute confusion centre le troisième œil qui fait référence au sixième chakra et la glande pinéale qui est un œil unique et fait référence au septième chakra. Celui-ci regarde vers le cosmos, vers l’univers. C’est un œil qui n’est pas tourné vers l’extérieur, comme on l’entend d’ordinaire. Imaginez avoir un œil au sommet de la tête… Qu’est-ce que vous verriez à 90° ? Vous verriez l’univers, vous verriez le cosmos, vous verriez le ciel. Donc, c’est en fait un réceptacle. À mon sens, c’est une antenne qui est connectée au cosmos, au divin. Tout dépend ce que l’on en fait.

Quelle est véritablement sa fonction ?

Sa fonction… Tout dépend encore une fois de quoi on parle. Si on parle en terme scientifique, c’est une glande peu connue par la science, parce qu’on l’a un peu relayée aux oubliettes et parce qu’on s’est d’avantage penché sur les fonctions de la glande pituitaire. La fonction de la glande pinéale est décrite dans mon livre. Elle a des fonctions notamment biochimiques, car elle transforme certaines molécules, et à mon sens, surtout la nuit. Donc, j’ai pu réaliser en étudiant de près cette glande - et grâce à mon expérience personnelle - que la pinéale crée par exemple la nuit un processus biochimique. Elle produit en réalité des molécules naturelles appelées endogènes, c’est-à-dire produites à l’intérieur de notre corps. Ces molécules sont l’équivalent de drogues psychotropes très puissantes. Elles sont à l’origine selon moi et d’autres, de l’induction du rêve paradoxal - ou le sommeil paradoxal - .

 

Or c’est durant la phase de sommeil paradoxal que les rêves surgissent. Ce sommeil paradoxal n’a rien à voir avec le sommeil régénérateur. En effet, on observe que durant le sommeil paradoxal, les ondes sont extrêmement rapides. Il y a un phénomène qu’on appelle le REM (Rapid Eye Mouvement), lorsque les yeux tournent régulièrement à l’horizontal, qui est exactement le même phénomène remarqué, par exemple, dans les tribus amazoniennes qui prennent une drogue psycho-active naturelle. Vous verrez leurs yeux faire du Rem. Si ce n’est qu’ils sont conscients, ils ne dorment pas.

 

Ce qui m’a intéressée dans cette approche est la question suivante : Que se passe-t-il la nuit, quand cette glande pinéale est active et la journée, dès lors que les yeux sont à nouveau en contact avec la lumière ; que ce soit celle du soleil ou même celle d’une lampe ? Ce processus biochimique, que j’ai appelé la chaîne tryptophane s’arrête. Ce qui démontre bien qu’il existe bien une scission entre ce que nous vivons la journée, où nous utilisons notre conscience ordinaire, et ce que nous vivons la nuit où nous utilisons un autre type de conscience, plus exactement la conscience onirique. La glande pinéale servirait à passer d’un état de conscience à un autre. Mais elle a également une fonction dans les processus d’horloge biologique. C’est-à-dire qu’elle nous permet de faire la distinction entre le jour et la nuit, etc.

 

Elle a beaucoup de rôles, un peu trop longs et complexes pour pouvoir les expliquer, là, tout de suite ! Elle permet de réguler un nombre importants de fonctions, parmi lesquelles nous pouvons citer, par exemple, les cycles circadiens. Elle est donc a priori tributaire des cycles jour/ nuit, des cycles saisonniers, etc. Même chez les animaux, c’est elle qui leur permet de savoir qu’il va falloir migrer d’un pays à l’autre ou de se reproduire à un certain moment.

Donc la glande pinéale, c’est le siège d’un grand nombre d’informations.

Je dirais oui, à condition que nous nous en servions de façon beaucoup plus subtile… J’ai pu en faire l’expérience et je dois dire que je n’ai jamais vécu une expérience aussi incroyablement riche. La pinéale, - je m’en suis rendu compte en écrivant Intégration I et II -, offre la possibilité d’accéder à des informations au-delà des connaissances terrestres. En l’occurrence, des informations propres à la Création sous toutes ses formes, réceptionnées à une vitesse vertigineuse, donc difficilement retranscriptibles en mots à cause de cette rapidité. Toutefois, grâce à la glande pinéale nous pouvons accéder à la création de notre Univers par exemple. Et le comprendre en plus !

C’est-à-dire de voir la Création de l’Univers ?

Ce n’est pas tant le voir. Il s’agit davantage d’une compréhension intérieure, plutôt qu’il ne s’agit de voir quelque chose. Je dirais que ça engendre une forme d’intelligence extrêmement sophistiquée et rapide. Celle-ci permet, - et j’en ai fait l’expérience en écrivant ces livres -, d’appréhender n’importe quel sujet sans aucune difficulté de compréhension. En revanche, ce sont des informations propres à la Création qui ne nous appartiennent pas personnellement, nous ne les gardons pas nécessairement en mémoire. En effet, il est intéressant de relever le fait suivant. Lorsque des personnes m’ont posée par la suite des questions sur Intégration I, - que j’ai rédigé dans cet état particulier d’expansion de conscience -, je me trouvais parfois parfaitement incapable de répéter ce que j’avais écrit.

 

Tout simplement parce que je ne m’en souvenais plus, pour la simple et bonne raison que ces informations ne m’appartiennent pas ! Elles s’apparentent, - pour employer un langage propre à l’informatique -, à un téléchargement direct extrêmement rapide. Je crois que si nous parvenions à créer une connexion ADSL aussi rapide, les internautes seraient aux anges ! C’est d’ailleurs difficile de retranscrire les informations après les avoir reçues, puisqu’il faut également utiliser une intelligence synthétique. L’intelligence analytique ne suffit pas. Ce qui est extrêmement déroutant pour l’individu classique. Je me suis moi-même retrouvée à devoir faire face à ces difficultés.

Quand vous dite intelligence synthétique. Pouvez-vous expliquer d’avantage ?

Bien sûr. L’intelligence synthétique est une intelligence, par exemple pour les droitiers, propre au cerveau droit ! C’est une intelligence qui, comme son nom l’indique, associe les informations. Vous pouvez tout à coup avoir une somme d’informations chaotiques qui n’ont a priori ni queue ni tête et qui en réalité, une fois que vous les associez, que vous les multipliez ou même que vous les divisez si vous préférez, va vous fournir l’essentiel de l’information. Ce qui permet de fonctionner beaucoup plus rapidement qu’en analytique. En analytique au contraire, vous allez recevoir une information, la détailler, dire voilà : petit a, petit b, petit c ! Et à la longue, à force d’analyser et de rentrer dans le détail, vous perdez de vue l’essentiel. C’est la grande différence entre ces deux intelligences.

Donc, c’est grâce à des molécules chimiques qu’on peut ensuite avoir accès à une somme d’informations, à une somme d’intelligences. C’est mystérieux de partir du côté très physique et d’arriver vers quelque chose de très subtil, d’impalpable.

Oui, en fait c’est lié. C’est-à-dire que toute matière, - et là on rentre dans le domaine de la physique quantique qui est complexe - Ou plus exactement pour pouvoir avoir une glande pinéale fonctionnelle, il faut ingérer l’un des 20 acides aminés essentiels, le tryptophane, qui de plus est le plus difficile à trouver en quantité dans la nourriture. Le tryptophane est donc ingéré par le biais de l’alimentation. Nous ne le possédons pas naturellement dans notre corps. Prenons l’analogie suivante : le tryptophane doit pour pouvoir pénétrer dans le cerveau (ça je l’explique dans Intégration II) prendre un bus en quelque sorte. Mais un bus à l’heure de pointe ! Imaginez-vous donc à l’heure de sortie de bureau, alors que d’autres acides aminés - dont la tyrosine, son concurrent direct -, essaient de monter en même temps dans le bus ! Ils se bousculent pour pouvoir monter.

 

Mais le tryptophane est si petit et si mince, qu’il essaie de se frayer un chemin pour grimper dans le bus. Une fois sur deux, il est en fait éjecté sur le trottoir ! Or, cet acide aminé essentiel est l’alimentation de base - si nous pouvons parler d’alimentation de base - de la glande pinéale, responsable de l’induction des rêves notamment. Donc une fois que le tryptophane arrive enfin à passer la barrière hémato encéphalique (BRH), il se forme une autre molécule nommée : la sérotonine. Celle-ci se trouve aussi bien dans l’organisme, que dans le cerveau. Ce qui signifie qu’il existe une sérotonine cérébrale qui diffère de la sérotonine présente dans le reste de l’organisme. Et c’est à partir de cette sérotonine, que va s’opérer une transformation - presque magique - de molécules par l’intermédiaire de différents processus biochimiques complexes, résultant de ce que j’appelle : la chaîne tryptophane.

 

En d’autres termes : le tryptophane qui est un acide aminé va se transformer en neurotransmetteur, la sérotonine, qui elle-même va se transformer en une neuro-hormone, la mélatonine. Je suis sûre que nos auditeurs connaissent la mélatonine, qu’on appelle aussi l’hormone du sommeil. Mais à mon avis ce n’est pas exactement l’hormone du sommeil, mais celle qui permet de passer d’un monde à l’autre ! Et à partir de cette métamorphose - si vous voulez biochimique -, il en découle une série de transformations dont va résulter des expansions de conscience ou des modifications de consciences extrêmement majeures. Des modifications qui - je le répète -, s’apparentent à ce que la pharmacologie nomme : les drogues psychédéliques.

Il y a donc le côté très physique : ce sont des cellules qui permettent le développement de la fonction de la glande pinéale. Mais est-ce que si on croît à certaines traditions, ça peut aussi entraîner le développement de cette glande pinéale ?

Absolument. En fait, ce n’est pas qu’elle se développe comme vous êtres en train de le dire. Tout le monde a une glande pinéale. Mais ce qui est très intéressant est le fait suivant : la glande pinéale apparaît au quarante neuvième jour de la gestation, en même temps que le sexe de l’enfant … J’ai d’ailleurs demandé à un gynécologue pour en avoir la conformation. Or certaines traditions bouddhistes le confirment.

 

En revanche, elle commence à se calcifier à l’adolescence. Ce qui signifie qu’elle perd alors son aptitude à nous connecter à d’autres mondes, puisque c’est grâce à elle que nous en sommes capables. Or dans les différentes traditions du monde, nous constatons que… Comment se fait-il, par exemple, que dans la tradition chrétienne, la communion s’effectue vers douze-treize ans, au moment précis où la pinéale se calcifie ? Idem pour la Barmidsva, rituel pratiqué exactement à la même période ?

La Barmidsva est de quelle tradition ?

C’est la tradition hébraïque, juive. Donc de par le monde, vous avez aussi ce qu’on appelle les rites de passage dans différentes tribus qui s’effectuent environ à cet âge-là. On peut observer ces rituels en Afrique, ou dans les traditions chamaniques amérindiennes, ou même dans certaines traditions asiatiques (en Sibérie, en Mongolie…). Durant ces rites de passage, destinés à l’adolescent ou à l’adolescente (surtout chez les garçons), l’homme ou la femme médecin leur donne des drogues psychédéliques exogènes. C’est-à-dire des produits, des plantes qui créent la même biochimie observée dans la pinéale naturellement. Et ceci afin d’empêcher la calcification de s’opérer : c’est donc une façon de conserver une ouverture vers l’au-delà ou vers les autres dimensions.

Par exemple, vous avez mentionné la religion chrétienne, lorsque l’adolescent fait sa communion. Donc ça veut dire que c’est par le biais de la religion que l’on permet à la pinéale de ne pas se calcifier ?

La religion à proprement parler, je ne pense pas. C’est plutôt lié au fait que l’adolescent accepte cette communion dans sa religion. C’est-à-dire qu’il accepte à la fois de devenir un adulte, même s’il n’a que douze ou treize ans. Mais il devient adulte à la fois sur Terre et dans le Cosmos. Donc en réalité, par le biais de la foi ressentie, ou par l’état de grâce ressenti au moment de la communion ou de la confirmation, la glande pinéale reste active. C’est sur ce point que j’aimerais insister. La raison pour laquelle la pinéale se calcifie, selon moi, repose sur le fait qu’elle n’est plus utilisée aujourd’hui pour se connecter au divin.

 

À partir de ce moment-là, la vie courante surtout vers l’adolescence nous pousse dans notre société à tourner complètement son attention vers l’extérieur et à perdre le contact avec notre être profond. Tout ce qui s’apparente aux rites de passage, que ce soit dans la religion ou dans les anciennes traditions, beaucoup plus païennes en l’occurrence, offre la possibilité de préserver une pinéale fonctionnelle. Mais il faut noter que la religion s’appuie sur beaucoup de traditions païennes...

Pouvez-vous nous expliquer ce que sont les traditions païennes ?

Qui dit païen dit en général la croyance en plusieurs dieux ou déités. Et lorsque l’on parle de monothéisme, on fait référence aux religions patriarcales telles que nous les connaissons.

Et est-ce qu’il y a d’autres religions ou d’autres pratiques ou d’autres traditions qui peuvent permettre de préserver cette glande pinéale et d’augmenter peut-être sa fonction ?

Je dirais que les traditions les plus manifestes dans ce sens dans le monde sont les traditions orientales, asiatiques, comme la méditation des bouddhistes tibétains qui gardent la glande pinéale active. Ce qui est intéressant, c’est de constater que la prière existe en Occident. Mais celle des bouddhistes tibétains effectuée ensemble, collectivement, détient une portée beaucoup plus importante, puisque il s’agit d’une prière offerte pour le bien de l’ensemble et non pas pour l’individu à proprement parlé.

Donc cela veut dire en conclusion, par rapport au fonctionnement de la glande pinéale, qu’il y a le côté très organique, mais que le comportement intérieur de l’être humain influence énormément le fonctionnement de la glande pinéale d’un point de vue qualitatif.

Je dirais que c’est général. Si une personne se préoccupe de son hygiène intérieure de vie, si je peux me permettre cette analogie, à savoir une personne qui se remet tous les jours en question ou qui cesse de se comporter comme si elle était le centre du monde, qui réalise qu’elle est sur une planète et dans un univers, elle va déjà permettre à son organisme de maintenir une meilleure homéostasie. Donc de pouvoir rester en meilleure santé, tout simplement. Et globalement s’avérer être une meilleure personne pour son entourage. Donc bien sûr, nous pouvons aborder le sujet des deux côtés, d’un point de vue organique et subtil. C’est ce qui me fascine ! Ce qui me fascine surtout, c’est de pouvoir montrer qu’il n’y a pas de véritable scission entre la science et la métaphysique. Qu’il s’agit juste d’un état d’esprit. Comme le bouddhisme tibétain ou le bouddhisme en général l’a mis en évidence, nous pourrions dire qu’un des plus grands poisons, finalement, c’est notre esprit. Notre esprit divise. Mais la glande pinéale permet de transcender cette illusion générée par l’esprit, qui bien évidemment est ce que Bouddha voulait dire par éveil spirituel. À savoir finalement, que nous ne sommes plus l’esclave, nous ne sommes plus prisonniers de notre esprit. C’est cela qu’il a voulu dire par éveil spirituel.

Quand vous dites prisonnier de notre esprit, ça veut dire prisonnier de toutes nos conceptions?

Exactement. Prisonnier de nos conceptions. Prisonnier de nos pensées. Prisonnier de nos opinions. Prisonnier de nos a priori. Prisonnier finalement de nos filtres de perceptions sur la réalité. La glande pinéale, à mon sens et de par mon expérience personnelle, m’a permis de transcender en quelque sorte ces réalités universelles, pour avoir accès à une forme d’intelligence globale ou une intelligence de tous les Univers…

Vraiment merci beaucoup pour tout ce partage. Et donc vous êtes écrivaine à Genève. Pouvez-vous nous donner vos références de livres, votre site pour donner la possibilité à nos auditeurs qui le souhaitent de vous lire ?

Nous avons donc Intégration I que l’on peut obtenir sur mon site. Intégration II, en revanche, qui traite directement de la Chimie de la Conscience et des mystères de la glande pinéale, est édité par les éditions Ariane. C’est une édition québécoise très connue. Les auditeurs peuvent trouver ce livre aussi bien dans les librairies que sur Internet.

Le cabinet de Karène le Drian se trouve à Genève en Suisse.

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