Quel monde merveilleux !

Écrit par Bruce Sallan
14.04.2010
  • enfants(攝影: / 大紀元)

L'année dernière, après ma lune de miel en Afrique, j'ai eu un peu de peine pour trouver comment raconter cette expérience extraordinaire sur mon site. Heureusement, j’ai finalement écris deux chroniques : « réflexions africaines » (parties une et deux). Cette année, je finis en splendeur notre voyage, en passant par les Îles Canaries, le Maroc et le Portugal, je me suis rendu compte que j'avais bien assez de matière pour une troisième chronique. Par conséquence, je partagerai quelques points prépondérants et vous encouragerai également à visiter ma page Facebook où j'ai intégré beaucoup de photos du voyage.

Beaucoup de choses m'ont frappé dans ce voyage, mais les enfants m'ont particulièrement touché. Plus je voyage, plus les endroits sont exotiques et plus je me rends compte de combien nous sommes semblables. Les enfants sont attachants, leurs visages expriment si souvent la joie de vivre malgré les difficultés rencontrées dans leur pays. Ils m’on redonné l'espoir en l'avenir les jours où je me sens découragé par des événements du monde.

Par exemple, nous sommes allés avec une caravane de chameaux dans une région éloignée d’environ une heure de Marrakech, Maroc. Les véhicules 4x4 nous ont amenés dans un endroit et je me suis littéralement senti au milieu de nulle part. Nous sommes arrivés dans ce petit village qui semblait être fabriqué avec des constructions en adobe et qui paraissait être en ruines. Plusieurs familles vivaient là et nous avons vu quelques jeunes garçons jouer vivement dans la poussière et la saleté, à côté de divers animaux circulant aux alentours (des poulets, des ânes, des dindes, etc.).

Mon guide chamelier était un jeune garçon de ce village. Il s’appelle Aziz et parle peu anglais, bien moins que le français, qui est la deuxième langue du Maroc. Mais nous avons eu un langage commun composé de sourires et de gestes. J'ai appris qu'il avait 14 ans et j'ai vu qu'il était heureux. Il avait une vie heureuse au milieu de nulle part, avec des chameaux comme amis et pas d’Xbox, de portable de messagerie électronique en vue. Sa nature joyeuse et satisfaite était palpable et je l'ai aimée. Nous avons ri des bébés chameaux et de leurs mamans bêlant avec d'autres drôles bruits de protestation.

Dans les souks et les médinas, nous avons rencontré des groupes d'enfants allant ou venant de l'école. Ils riaient toujours, jouant joyeusement. Oui, nous avons vu la pauvreté dans certains endroits et il y avait des enfants et d'autres mendiants, mais dans la majorité des cas nous avons vu les visages joyeux des enfants rencontrés.

  • enfants(攝影: / 大紀元)

J’ai trouvé que ces rencontres marquaient un contraste ironique avec certaines des discussions que nous avions avec nos compagnons de voyage adultes. En premier lieu, il était évident que chaque personne a sa propre histoire et souvent, vous ne savez pas vraiment à quel point vous la connaissiez bien. Il était très clair que chaque membre de notre groupe a dû surmonter des obstacles et des défis dans sa vie, indépendamment du milieu social, des avantages économiques ou du succès.

J'ai été en particulier frappé par les nombreux bouleversements au sein de l’unité familiale. C’est comme si la famille nucléaire était démodée, un mariage, des enfants et une maison avec une barrière de piquet était totalement obsolète étant donné ce que nous avons appris des différentes configurations familiale de notre groupe.

Je suis fan de la mère de Joseph Telushkin, qui a dit, « les seules personnes heureuses que je connaisse sont les gens que je ne connais pas bien. » La nature humaine est telle que nous nous comparons à ce que nous pensons connaître des autres au lieu de résoudre nos propres problèmes.

En voyageant autour du monde, je deviens bien plus reconnaissant pour les privilèges de ma vie. Plus je prends de l’âge, plus je pense qu’il est stupide de juger d'autres cultures et personnes selon mes normes. Oui, je crois qu’il y a le bien et le mal absolu, mais je laisserai cela aux experts politiques et aux auteurs et je garde mes déclarations pour le micro cadre de la vie familiale.

Là-bas, j'étais dans un pays de grande pauvreté mais les enfants étaient joyeux et la beauté était partout et je recevais des courriels de mes garçons se plaignant des petits problèmes de leurs vies. Mon adolescent était juste déprimé et à plat, alors que mon plus jeune était inquiet pour les détails d'un projet d'école. C'est leur monde et leur réalité, ainsi mon travail de fond était de m’intéresser à leurs soucis quotidiens alors qu’à tout moment je m'émerveillais de ce que j'éprouvais durant mon voyage.

Une fois parent, on l’est pour toujours. Partout dans le monde, les parents tâchent de prévoir le meilleur pour leurs enfants, ce qui me donne envie de répéter les doux mots de Louis Armstrong : « Quel monde merveilleux. »

Bruce Sallan a abandonné sa carrière de showbiz il y a une dizaine d’années pour élever ses deux garçons, à plein temps, âgés maintenant de 13 et 16 ans. Sa rubrique « A Dad’s Point-of-View » traite des défis de la condition parentale, en tant que père célibataire et maintenant, nouvellement marié et vivant dans une famille recomposée. Actuellement, sa colonne est disponible dans plus de 75 journaux et sites Web aux États-Unis et au niveau international.

Si vous souhaitez le contacter ou lire ses autres chroniques, articles, photos et confidences de papa, visitez www.brucesallan.com. Voue le trouvez également sur Facebook «A Dad’s Point-of-View »  et sur Twitter. N’oubliez pas de lui dire que vous l'avez vu ici.