Le Canada soutient les efforts de sanctions contre l'Iran

Écrit par Matthew Little, La Grande Époque
24.05.2010
  • Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon(攝影: / 大紀元)

TORONTO – Le Canada exhorte les Nations Unies à adopter une nouvelle ronde de sanctions contre l'Iran en raison de son incapacité à respecter les engagements concernant son programme nucléaire.

La semaine dernière, le ministre canadien des Affaires étrangères – Lawrence Cannon – a déclaré que le Canada appuyait le nouveau projet de résolution de l'ONU pour l'imposition de sanctions.

«Le Canada salue les progrès réalisés au sujet des sanctions présentées au Conseil de sécurité de l’ONU et encourage tous les membres à collaborer afin de parvenir à une résolution sur des sanctions qui force l’Iran à agir dans la foulée de son non-respect continu de ses obligations en vertu des résolutions de l’Agence internationale de l’énergie atomique et du Conseil de sécurité de l’ONU.»

M. Cannon a déclaré que l'Iran devait répondre aux inquiétudes de la communauté internationale quant à son programme nucléaire.

«Nous demeurons préoccupés par les liens possibles, sur le plan militaire, que peut avoir le programme nucléaire de l’Iran, qui n’a fait aucun effort pour se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.»

«Le Canada appuie fermement d’autres sanctions par l’entremise du Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous collaborerons avec nos alliés afin de susciter des réponses efficaces à la menace que représente l’Iran pour la paix et la sécurité internationales.»

Tandis que le Canada et les autres membres du G8 soutiennent le projet de résolution qui pourrait punir l'Iran en raison de ses activités d'enrichissement de l'uranium, la Turquie et le Brésil s'y opposent. Ces deux pays ont récemment conclu une entente avec Téhéran qui enverrait une bonne partie de ses réserves d'uranium en Turquie pour être enrichie.

Washington, Londres et Paris estiment que l'entente ne va pas assez loin et que l'Iran s'est trop souvent désisté de telles ententes.

Le Brésil, la Turquie et le Liban font partie des dix membres non permanents du Conseil de sécurité et devraient s'opposer aux sanctions. Pour être adoptée, la résolution a besoin de recueillir neuf votes sur quinze. Tous les membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) ont le droit de veto, mais il semble que tous soutiennent le projet de résolution.

Les sanctions actuelles contre Téhéran empêchent les compagnies américaines et autres d'investir ou d'exporter en Iran, ce qui crée de pressions sur l'économie. L'Iran est affecté par une économie dirigée inefficace dont la majorité des revenus provient du pétrole. Les nouvelles sanctions viseraient, entre autres, les exportations de matériel militaire en Iran.