Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Des groupes de médecins français pourraient faire pression sur le gouvernement

Écrit par Radio Sound of Hope
29.05.2010
| A-/A+
  • FRANCE, Paris. Le docteur Christian Piedelievre le 25 mai 2010 à Paris au micro de la radio Sound Of Hope(攝影: / 大紀元)

FRANCE, Paris. Récemment, le Parlement Européen a voté une résolution interdisant le commerce d'organes, sous n'importe quelle forme, au sein de la communauté européenne. A ce propos, le Docteur Christian Piedelievre, médecin français, nous a accordé un entretien, le 25 mai. M. Piedelievre a dit qu'il  se sentait fortement concerné et qu'il était profondément choqué par ces terribles abus du régime chinois.

Alors que le monde observe ce qui se passe en Chine avec ces abus au sujet des trafics d’organes illégaux, le Docteur Piedelievre estime que ce marché est immoral : «chaque personne de ces pays là, même en dehors de la Chine, doit décider de ne pas payer des gens pour des organes, parce que c’est une question de morale. On ne peut pas demander à quelqu'un «donne-moi ton rein », et le payer  cent mille dollars, ce n’est pas possible».

Le médecin souhaite que cette loi interdisant la vente d'organes soit discutée en France et mis en place en Europe et ensuite dans le monde entier. «Il n'y a pas encore de loi européenne pour interdire la vente d’organe, mais elle est en cours de discussion actuellement dans les pays européens. Une fois adoptée, on peut tout à fait l'internationaliser et l’opposer aux dirigeants chinois.» a-t-il dit.

Miroslav Mikolasik, médecin et eurodéputé, après avoir lu le livre Bloody Harvest, un rapport d’enquête sur les prélèvements d'organes à vif sur les pratiquants de Falun Gong par le régime chinois co-écrit par D. Matas et D. Kilgour, a proposé une résolution de régulation de la  transplantation et du don des organes au Parlement Européen, votée le 19 mai.

Le Docteur Piedelievre était choqué par cette nouvelle: « Je pense que c'est une chose qui ne doit pas exister. Il faut que les pays qui sont au courant de cela, fassent une action auprès du gouvernement chinois, que ce soit des européens ou des américains. Il n'est pas possible de ne pas réagir».

M. Piedelievre a ajouté qu’il allait réunir ses collègues français pour faire passer cette nouvelle auprès de l'état français, afin d'arrêter ces abus du régime chinois. «A partir du moment où l’on est au courant de cela – moi je n'étais pas au courant -, les médecins peuvent alors tout à fait donner leurs arguments, leurs connaissances, leurs conseils aux autorités politiques. Ce sont des groupes de médecins, des organisations de médecins, des syndicats de médecins, l’ordre national des médecins et  l’Académie de médecine  qui peuvent leur donner leur opinion là dessus. Cà c’est important. C’est par l’intermédiaire de ces groupements médicaux importants que l’on peut faire pression».

Depuis le mois de juillet 1999, le régime chinois n'a pas cessé cette persécution envers les pratiquants de Falun Gong, une pratique basée sur les principes Authenticité, Bienveillance et Tolérance. Parmi diverses formes de tortures, il y a eu celle des prélèvements d'organes. Cette persécution ne se déroule pas uniquement en Chine, sa violence s'étend dans le monde entier. Par exemple au début de cette année, un touriste chinois venant de Tienjin, a attaqué un bénévole qui tenait un stand de démission du parti communiste chinois, près de la Tour Eiffel.

La victime a eu la tête gravement endommagé et jusqu’à aujourd’hui, il est toujours sous observation médicale. Le tribunal de Paris a condamné l'accusé,  de coups et blessures avec préméditation, avec deux mille euros d'amende et huit mois de détention avec sursis. Les sociétés occidentales commencent à prendre conscience de cette persécution envers les membres de Falun Gong par le régime chinois. Il y a en effet de plus en plus de textes législatifs, de résolutions pour condamner le régime pour  crimes contre l'humanité.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.