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L'Iran va réviser ses liens avec l'AIEA

Écrit par Stephen Jones, La Grande Époque
13.06.2010
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  • Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une nouvelle ronde de sanctions contre l'Iran le 9 juin 2010(Staff: Mario Tama / 2010 Getty Images)

L’Iran a déclaré qu’il allait réviser ses liens avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le lendemain après l'adoption contre lui d'une nouvelle ronde de sanctions. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a qualifié les sanctions – approuvées par le Conseil de sécurité de l’ONU – de «mouches agaçantes» et de «mouchoirs souillés».

Le Parlement iranien a annoncé le 10 juin qu’il allait réviser les liens du pays avec l’AIEA sans spécifier quelles mesures seraient prises.

Alaeddin Boroujerdi, le chef de l’influent Comité de sécurité nationale et de politique étrangère du Parlement, qui procédera à la révision, a ajouté que les sanctions étaient «politiques, illégales et illogiques».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a dit que les sanctions n’étaient pas constructives et «détruiraient les bases pour résoudre la crise actuelle», rapporte l'Associated Press.

La République islamique est aux prises avec l’Occident en raison de son programme nucléaire. Les dirigeants du pays insistent que le programme est strictement de nature civile, mais les gouvernements occidentaux étrangers estiment que l'Iran cherche à développer l'arme nucléaire.

Le Conseil de sécurité a approuvé le 9 juin une quatrième ronde de sanctions contre le pays. Les mesures adoptées sont loin des «sanctions invalidantes» que les États-Unis voulaient imposer contre l’Iran si la diplomatie n’arrivait pas à faire avancer la question.

Par exemple, les sanctions n’affectent pas les exportations de pétrole du pays, qui sont une source de revenu clé pour le régime islamique.

Les sanctions envers Téhéran ont été adoucies afin d’assurer le soutien de la Chine et de la Russie, des membres du Conseil de sécurité qui ont le droit de veto et qui ont des liens économiques étroits avec l’Iran.

Lors d’une visite au Tajikistan, Ahmadinejad a laissé tomber que la résolution du Conseil «ne vaut pas un sou pour la nation iranienne». Les sanctions incluent un gel des actifs de 40 organisations, dont 15 sont liées aux Gardiens de la révolution (Pasdaran). Les compagnies impliquées dans les activités liées aux missiles balistiques ainsi que l'Islamic Republic of Iran Shipping Lines seront aussi affectées.

Le président américain, Barack Obama, a déclaré que les mesures imposent «les sanctions les plus dures que le gouvernement iranien n’ait jamais subies». Cependant, le ministre du Commerce iranien, Mahdi Ghazanfari, a répliqué que le pays trouverait de «nouvelles façons» d'établir des liens économiques avec d'autres pays.

Lors d’une visite à Pékin, il a déclaré qu'«il y a des pays qui recherchent la coopération économique avec l’Iran et qui apprécient les possibilités».

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