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Quand un jeu vidéo arrive à nous remettre en question

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins
15.06.2010
| A-/A+

Metal Gear Solid: Peace Walker

  • Le jeu Metal Gear Solid: Peace Walker (攝影: / 大紀元)

La majorité des jeux vidéo exploitent la violence comme divertissement. Malgré tout, ce type de divertissement qu’est le jeu vidéo peut être utilisé dans la perspective de stimuler une réflexion sur la paix lorsque des concepteurs se donnent la peine de créer quelque chose de plus profond…

Paru le 8 juin dernier sur la console PSP de Sony, le jeu vidéo Metal Gear Solid: Peace Walker vaut le coup d'être présenté. Il s'agit du dernier chapitre d'une imposante et passionnante saga qui a fait ses débuts sur la console MSX2 et, par la suite, sur Nintendo en 1987. Cette franchise de jeu a aussi pu prendre racine sur presque toutes les consoles existantes jusqu'à aujourd'hui.

Metal Gear Solid: Peace Walker se déroule au Costa Rica, vers la fin de 1974. Une mystérieuse force militaire armée à la fine pointe de la technologie, appelée «Peace Sentinels», fait connaître sa présence. Comme le gouvernement du Costa Rica ne peut rien faire contre eux  puisque leur constitution a banni la création de force armée  il décide donc de se tourner vers un groupe de mercenaires, les «Militaires sans frontière», pour tenter de repousser la menace, ce qui pourrait nuire à l'équilibre entre l'Est et l'Ouest.

Sans entrer dans les détails de la jouabilité, disséquons plutôt sa substance qui est d'abord digne de mention. Il s'agit d'un jeu d'action, de tactiques et d'espionnage. En quoi ce jeu, qui prend place dans un contexte violent, peut-il se démarquer? Plusieurs éléments pourraient être mentionnés, entre autres, le fait de permettre au joueur de réussir à terminer l'ensemble des objectifs donnés sans avoir à tuer … Le joueur doit plutôt utiliser des techniques, des armes bénignes, mais surtout des stratégies pour lui permettre de progresser.

De plus, ce titre recèle plusieurs personnages mêlés aux questions de paix dont Kazuhira Miller (paix en japonais), Paz (paix en espagnol) Ortega Andrade, jeune fille de 16 ans du Costa Rica étudiant la constitution de la paix du pays à l'Université pour la paix, Ramón Gálvez Mena, professeur de Paz ayant fait des études sur le même sujet. Le jeu propose une étonnante quantité de dialogues, de réflexions philosophiques et de solutions par rapport à cet idéal très fragile qu'est la paix.

On peut aussi bien sentir les enjeux de ce divertissement par l’une des citations que comptait la bande-annonce du jeu, lancée plusieurs mois plus tôt.

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