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Le chômage conduit les jeunes Chinois vers des métiers féminins

Écrit par Sharon Xue, La Grande Epoque
20.06.2010
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  • Des candidats pour le poste dans l’éducation scolaire, font la queue pour un entretien au Collège Normal de Nanjing (The Epoch Times Photo Archive)(攝影: / 大紀元)

La pression du chômage a changé les concepts traditionnels de la recherche d’emploi en Chine. Dans la province du Jiangsu, des milliers d’hommes diplômés de l’enseignement secondaire se retrouvent en compétition pour 300 postes de professeurs de collège. Ceux qui seront admis obtiendront un emploi stable après cinq années d’études.

À la fin du mois de mai, le Groupe des jeunes espoirs chinois de 15 et 16 ans a passé des tests rigoureux, comprenant des démonstrations de leurs compétences en gymnastique, en danse, en chant et en peinture ainsi que des tests psychologiques. Le Collège Normal de Nanjing a un potentiel d’admission de 300 postes cette année, plus élevé que la demande de postes de fonctionnaires gouvernementaux, selon le journal Yangtze Evening.

En Chine, il est communément admis que l’éducation des jeunes enfants est un travail réservé aux femmes. Historiquement, les jeunes hommes de sexe masculin ont rarement fait des demandes de poste dans l’éducation des enfants de la petite école ou des emplois similaires. Actuellement, seulement 1 % des enseignants de la petite province du Jiangsu sont des hommes.

Afin de corriger ce déséquilibre, la province a lancé un programme pilote en 2010 pour offrir un enseignement gratuit aux étudiants de sexe masculin, dans l’espoir d’avoir au moins un homme enseignant dans chaque école primaire et maternelle. Les frais de scolarité et l’hébergement sont pris en charge et 10.000 yuans (1.800 euros) de frais de séjour sont prévus annuellement.

Avant que ces étudiants n’entrent à l’école, ils doivent signer une entente avec l’institution et le département éducatif de leur ville d’origine afin de garantir qu’ils resteront à leur poste pendant au moins cinq ans. Après obtention de leur diplôme, ils retourneront dans leur ville d’origine et pourront travailler dans leurs écoles maternelles et jardins d’enfants publics. Dans le cas contraire, ils devront rembourser l’argent payé pour leur formation ainsi qu'une amende.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.