Des techniques d’amputations sophistiquées utilisées pendant l'âge de pierre

Écrit par Zubyre Parvez, La Grande Époque
11.07.2010
  • Un squelette datant de l'âge de pierre(攝影: / 大紀元)

Les médecins de l'âge de pierre se révèlent plus avancés médicalement que ce que nous aurions pu imaginer, comme le montre les restes d'une chirurgie entreprise il y a près de 7000 ans. Confirmant des connaissances médicales avancées datant de 4900 ans av. J.-C., les résultats remettent en question l'histoire actuelle de la chirurgie et de son développement.

Dans un site néolithique excavé en 2005 à Buthiers-Boulancourt, à 60 kilomètres au sud de Paris, les scientifiques ont découvert le squelette d'un vieil homme enterré il y a près de 7000 ans. Les tests ont montré une amputation intentionnelle et réussie dans laquelle un silex taillé a été utilisé pour couper l'humérus de l'homme au-dessus du tiret de la trochlée.

Hors de toute attente, le patient était anesthésié. Le membre a été proprement sectionné, et la plaie a été traitée dans des conditions stériles. Il est généralement connu que les médecins de l’âge de pierre ont effectué des trépanations (couper/percer la boîte crânienne), mais les amputations, quant à elles, étaient jusqu'à présent inconnues.

Selon une étude publiée dans Antiquity Journal, l'examen macroscopique n'a pas révélé d’infection en lien avec l'amputation, suggérant que l’opération a été réalisée dans des conditions aseptisées.

Les scientifiques ont découvert que le patient a survécu à l'opération et, bien qu'il ait souffert d'arthrose, il a vécu pendant des mois, voire des années après.

Selon le Daily Mail, le chercheur Cécile Buquet-Marcon a dit que la douleur a pu être atténuée par des plantes hallucinogènes comme le datura, et d'autres plantes comme la sauge ont probablement été utilisées pour nettoyer la plaie

Malgré l’amputation, le patient n’a pas été exclu de la communauté. Sa tombe mesure plus de 6,5 mètres et contient une hache de schiste, une pioche de silex et les restes d'un jeune animal, ce qui montre l’appartenance à un rang social élevé.