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Surveillance accrue des dissidents chinois?

Écrit par NTD
19.09.2010
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  • (NTDTV)(攝影: / 大紀元)

La politique de protection de la stabilité, menée par les autorités de la région de Chunxiao, dans la province orientale du Zhejiang, demande aux responsables locaux de se conformer à un «fossé de sécurité» mis en place pour l'Exposition universelle de Shanghai. Ainsi, les autorités tentent de minimiser les incidents publics qui seraient sujets à causer de l'embarras pour le régime chinois.

Pour se faire, les autorités de Chunxiao ont rédigé une liste de noms et les ont classés selon trois catégories, en fonction des niveaux de menace définis par les autorités.

Les personnes classées au niveau A – ou cibles critiques – seront maintenues sous surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre, par des agents de sécurité. Tandis que les individus du niveau B seront surveillés par des informateurs dans leur ville natale. Ceux du niveau C, devront signer des déclarations garantissant qu'ils ne causeront aucun souci, devront s'inscrire auprès des autorités s'ils quittent la ville et par la suite, feront l’objet d’un contrôle rapproché.

 

Selon Radio Free Asia, un fonctionnaire de la région de Chunxiao aurait nié l'existence d'une telle ordonnance au téléphone. Il a ensuite raccroché au nez du journaliste. Trente minutes après l'appel, le document disparaissait du site Web de Chunxiao. Son contenu a depuis été distribué en ligne par les cybers citoyens.

Un bloggeur du Zhejiang a déclaré à Radio Free Asia que, lorsqu'il a glissé sa carte d'identité nationale à la gare, il a vu son nom sur une liste de dissidents sous surveillance, sur l'écran officiel. Guo Weidong est connu pour ses écrits critiquant le régime communiste. Il dit que sur l'écran on peut y lire les mots, «protection de la stabilité», ainsi qu'un numéro de portable, probablement celui du policier responsable de sa surveillance.

Quoi qu'il en soit, les incidents sociaux sont à la hausse en Chine, où les citoyens mécontents protestent, que cela soit contre la corruption officielle, les expulsions forcées ou les scandales concernant la sécurité alimentaire. En réponse, le Parti communiste chinois dépense des milliards de dollars pour étouffer la dissidence et censurer l'accès de près de 400 millions d'utilisateurs Web en Chine, à toute information qui risquerait de menacer la légitimité du régime.

Pour avoir accès à cette information en vidéo: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2010-09-20/658613681921.html

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.