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L’immobilier parisien atteint des sommets

Écrit par Charles Callewaert, La Grande Epoque
20.09.2010
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  • La palme revient au 6e arrondissement, avec un prix moyen de 9.990 euros le mètre carré. La Grande Epoque(攝影: / 大紀元)

Après la baisse de 2008-2009 liée à la crise financière, les prix de l’immobilier à Paris repartent à la hausse. Selon les notaires d’Ile-de-France, le prix moyen au mètre carré atteint 6.680 euros, en hausse de 9,8 % sur les douze mois passés, et bat le précédent sommet historique du 3e trimestre 2008 à 6.640 euros.

Une hausse généralisée

La palme revient au 6e arrondissement, avec un prix moyen de 9.990 euros le mètre carré, suivi de près par le 7e à 9.730 euros, et le 4e à 9.560 euros. Au bas de l’échelle parisienne, la hausse se confirme aussi, avec un 19e arrondissement à 5.450 euros le mètre carré. La  tendance touche également l’Ile-de-France, avec 8,8 % en petite couronne parisienne et 5,2 % en grande couronne. La moyenne française s’établit quant à elle à 6 % sur les douze derniers mois, dont 6,2 % pour les appartements et 5,8 % pour les maisons. Cette hausse des prix s’accompagne d’une hausse de 38 % du nombre de transactions, qui se montent à 45.000 sur l’Ile-de-France, neuf et ancien confondus, et se rapprochent à 8 % près des niveaux d’avant la crise. Toutes les tailles participent au mouvement, même si les petites surfaces sont encore plus recherchées qu’avant.

Un contexte paradoxalement favorable

Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé depuis dix ans, que les protestations contre la vie chère se multiplient, et que les Français présagent un avenir difficile pour eux-mêmes et leurs enfants, cette hausse de l’immobilier semble paradoxale. Parmi les raisons avancées pour expliquer cet engouement, on retiendra surtout les taux d’intérêt exceptionnellement bas : pour le mois de juillet, les taux moyens des prêts immobiliers se situent à 3,39 %, c’est-à-dire à leur plus bas niveau depuis 1964 ! Par ailleurs, les taux continuent de baisser depuis le début de l’année, et bon nombre de prêts de faible durée peuvent actuellement se négocier en dessous de 3 %. Par rapport aux offres des années précédentes, cette baisse des taux augmente fortement les capacités d’emprunt, jusqu’à 15 % pour certains prêts sur 20 ans. Parallèlement, la production de logements neufs est depuis plusieurs années inférieure aux besoins, de sorte que la demande n’est pas satisfaite et renforce la hausse des prix.

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