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Par les yeux de l’esprit

Écrit par Tim Gebhart, La Grande Époque
07.09.2010
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  • Contour des montagnes au soleil couchant (攝影: / 大紀元)

L'invention de la caméra a entrainé un questionnement quant au but de la peinture : Pourquoi peindre quelque chose de réaliste? Pourquoi ne pas seulement prendre une photo?

 

Victor Bakhtin, un peintre de la faune et de la flore, m’a un jour décrit le travail par lequel un photographe devait passer pour photographier le bon cliché d’un paysage. La lumière doit être parfaite. Un photographe visite le même endroit pendant des jours et des jours, attendant la bonne luminosité.

 

C’est une combinaison de la technique et de la connaissance du sujet qui donne au photographe l’habileté de communiquer à travers la photographie.

 

Bakhtin illustre le tout par la métaphore de rouler une statue vers le bas d’une pente : tout ce qu’il restera sera la pièce d’art. Plusieurs détails distrayants et inutiles se mettent au travers du chemin. Avec la connaissance du sujet, le photographe va prendre la photo au bon moment lorsque tous les éléments se mettent en place et qu’il n’y a rien d’inutile dans la photographie.

 

Pour photographier la faune et la flore, le photographe fait des recherches exhaustives sur son sujet. L’aube et le crépuscule sont les moments de la journée où la plupart des mammifères sont actifs. Les loups sont rarement actifs en milieu de journée et ils ne s’exposeront pas devant des dizaines de personnes.

 

Les ours sont tranquilles par nature. Ils vont et viennent en faisant souvent moins de bruit qu’une souris, mais ils sont souvent représentés comme de féroces et exécrables habitants de la forêt. Un jour, j’ai suivi une ourse et ses oursons dans une forêt récemment coupée. La mère terminait sa promenade nocturne et les petits la suivaient diligemment. Les oursons apprenaient la routine de la forêt.

 

De telles images de tendresse dans la forêt donnent un aperçu d’un monde que peu de gens connaissent ou ont la chance de voir. Un bon photographe de la faune et de la flore vous emmène dans l’univers de son sujet.

 

Un des pionniers de la photographie, Ansel Adams (1902 à 1984), était capable de transporter les gens dans l’étendue des Rocheuses à travers ses images.

 

Adams retouchait ses images pour faire ressortir le contraste. Il a développé de nouvelles techniques pour donner au photographe plus de contrôle du résultat final. Sa première photo du sommet Half Dome dans le parc national de Yosemite, en Californie, a ouvert de nouvelles possibilités au niveau de la puissance d’une image, dans ses mots : «une austère et ardente poésie du réel».

 

Pour le photographe, il ne s’agit pas uniquement d’appuyer sur le bouton. Beaucoup d’habiletés et de patience sont nécessaires pour créer une photographie de grande qualité.

 

Version originale : From the Mind’s Eye

 

 

 

 

 

 

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