La production mondiale de spams a diminué de façon spectaculaire, explique un rapport

Écrit par Jack Phillips, La Grande Epoque
15.01.2011

  • Boite de réception d’un ordinateur affichant des courriers électroniques non souhaités connus sous le nom de u201cspamsu201d à Hong Kong le 20 mars 2009. (Mike Clarke/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Les spams dans les courriers électroniques ont baissé de façon spectaculaire ces derniers mois, expliquent les experts en surveillance dans un rapport paru jeudi dernier. Toutefois, les raisons de la baisse des spams restent troubles. La semaine dernière, Symantec Hosted Solutions affirmait qu’à Noël, ils ont comptabilisé une baisse significative de spams  par rapport au volume total mondial des spams.

Le rapport notait de plus que le volume total de spams avait baissé depuis le mois d’août passant de 200 milliards de spams envoyés par jour à 50 milliards à la fin décembre. Du 25 au 28 décembre dernier, il y a même eu moins de 30 milliards de spams envoyés chaque jour.

D’après Symantec, une des raisons de cette baisse pourrait être liée «à une énorme réduction de la production du botnet (logiciel d’envoi automatique de spams implanté sur les serveurs) Rustock» que la société avait appelé «le plus important botnet de 2010»

Depuis le 25 décembre, ce botnet semble avoir  “disparu”. Symantec a ajouté que deux autres botnets majeurs, le Lethic et le Xarvester, sont restés inactifs le 31 décembre.

«Actuellement il n’y a pas d’explications pour comprendre pourquoi ces botnets ont cessé de spammer», conclut le Moutain View, société basée en Californie.

Comme la BBC le remarquait, le Rustock était responsable d’environ 48% des spams envoyés. Carl Leonard, un chercheur de la société de surveillance Websense, a expliqué à la BBC que le business des spams n’est basé que sur le profit et que cette accalmie pourrait annoncer le lancement d’une nouvelle campagne.

«Si une campagne ne donne pas les retours qu’ils attendent, ils peuvent arrêter, se regrouper et essayer autre chose» a-t-il ajouté.

Version anglaise : http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/48763/