Écrit par La Grande Époque

TORONTO – John Parker, Conseiller municipal, a assisté à la Première de Shen Yun Performing Arts Touring Company au Sony Center for the Performing Arts le jeudi 13 janvier 2011. Monsieur Parker siège au Comité des directeurs pour la Symphonie et au Centre des Arts, de Toronto. Il a partagé quelques réflexions sur ce qu'il venait de voir après le spectacle.

Qu'avez-vous pensé du spectacle?

M. Parker: «Eh bien ! J'ai été très impressionné par tout ce que j'ai vu, impressionné par le professionnalisme, impressionné par la grâce, la beauté, la tradition et l'enthousiasme manifeste de tous les interprètes pour ce qu'ils font et sa signification. Tout cela transparaissait très clairement et m'a laissé une très vive impression».

Pouvez-vous l’expliquer?

M. Parker: «Je suppose que ce qui m'a frappé plus que n'importe quoi d'autre, était le sens de la vie, du bonheur, et de l'amour de la liberté manifestés dans chacune des performances ainsi que le rappel que ce que nous avons vu ce soir, ne peut être vu que dans cette partie du monde et pas dans celle d'où il tire son origine. Et aussi heureux que je sois d'avoir pu le regarder, je ne peux ignorer l'absolue tragédie qu'il ne soit pas accessible dans son pays d'origine».

Qu'avez-vous pensé du final?

M. Parker: «C'était un très puissant message spirituel et cela en dit long sur l'esprit qui a motivé toute la représentation de ce soir. Il était évident que chacun impliqué dans cette représentation avait un élément spirituel qui a inspiré son travail et son amour pour le spectacle, qui était clairement manifesté dans ce final. C'est en effet là où chacun des interprètes faisait bel et bien la déclaration que son travail était inspiré par un engagement spirituel et c'était en soi un message important».

Que ressentez-vous à ce propos?

M. Parker: «Je sens que je suis inspiré par le même sens de cet esprit. C'était donc quelque chose de démontré sur scène mais qui était transmis à nous tous dans le théâtre. C'est quelque chose, qui je pense, a eu un impact sur chaque personne présente ici ce soir».

S'agissant des éléments artistiques, de la danse, l'orchestre, les costumes… qu’en pensez-vous?

M. Parker: «J'ai été très impressionné par la musique. J'ai adoré la musique. C'était une technique très efficace, employée ce soir, d'utiliser des instruments traditionnels occidentaux, jouant aussi des morceaux orientaux de sorte que nous ayons une musique qui soit familière et séduisante pour n'importe quel auditeur occidental mais avec un élément oriental qui nous rappelait aussi son inspiration. Très agréable musique que j'ai énormément aimée. Agréables mélodies, bonnes harmonies. Je tendrais à penser qu'elle pourrait passer n'importe quel examen de théorie musicale occidentale quant aux harmonies et aux mélodies utilisées, mais l'inspiration était très clairement orientale. Un beau mariage de cultures».

Donc cela vous a plu?

M. Parker: «Oh oui ! Sur scène, le mélange de médias, avec les performances live sur la scène, la toile de fond qui en faisait aussi partie et la combinaison des éléments live, des images sur la toile de fond qui donnait aux images live un contexte plus spirituel, marchait très bien, c'était très efficace».

Qu’avez-vous retenu en particulier?

Mr. Parker: «Eh bien ! Celle qui a capturé mon imagination était la danse « Fleur de prunier », avec l'utilisation des éventails. Cela a eu un immense impact, c'était très efficace. J'ai aimé le commentaire qui l'a précédé, que la fleur de prunier, aussi délicate soit-elle, sert de symbole de force et de puissance parce que sa floraison délicate apparaît en plein cœur de l'hiver, résiste à la rigueur du climat, et persévère. J'ai trouvé l'image très significative de la force de quelque chose d'aussi délicat. Un message très puissant».

C'est une image très orientale?

M. Parker: «Je présume, un autre petit rappel ce soir. Je dois dire que toutes les images qui nous viennent d'Extrême Orient n'ont pas non plus cet élément, certaines sont même très dérangeantes. Mais rien de tel dans le spectacle de ce soir, la force était un produit dérivé de la délicatesse de la performance des interprètes et des images qu'ils faisaient naître. La puissance, en cela, était de loin plus grande que n'importe quelle démonstration de pouvoir typique comme nous sommes habitués à en voir».

Qu'avez-vous pensé des costumes?

M. Parker: «Oh ! Ils étaient très beaux bien sûr, une chose qui m'a impressionné était que dans une des danses, les danseuses avaient de longues manches de soie et elles les gardaient par moment enroulées puis les relâchaient et cela avait l'effet de divinement étendre leurs bras, mais d'une façon naturellement fluide – une pure élégance».

Qu'avez-vous ressenti?

M. Parker: «C'était fascinant. Cela m'a pris par surprise les premières fois où elles l'ont fait. Ensuite j'ai commencé à regarder attentivement pour voir comment cela était fait et ça n'a rien enlevé à la magie. L'impression qu'il y a un monde au-delà du monde dans lequel nous vivons, jour après jour, que ce soit là-haut ou dans nos âmes, nous pouvons réfléchir à ces pensées. Mais c'était quelque chose qui faisait partie, selon moi, de la représentation de ce soir. L'esprit intime, ou le monde au-delà de nos mois individuels, quelle que soit la façon dont vous le définissez, l'importance de ce monde et la signification de ce monde faisaient partie du message de ce soir, ai-je trouvé».

Assistiez-vous au spectacle pour la première fois?

M. Parker: «Oui, c'était la première fois et j'en ai apprécié chaque minute».

Reviendrez-vous?

M. Parker: «Vous pouvez en être sûr».

Comment définiriez-vous Shen Yun en trois mots?

M. Parker: «Professionnel, élégant, inspirant».

D'après un entretien par la Télévision NTD.

Shen Yun Performing Arts se produira à Toronto au Sony Center for the Performing Arts jusqu'au 16 janvier.

Pour en savoir plus: ShenYunPerformingArts.org