Les Indonésiens préparent l’arrivée du Nouvel An chinois

Écrit par NTD
18.01.2011

  • La danse du lion est une tradition, indissociable du Nouvel an chinois. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Dans la cour intérieure du centre commercial d’Emporium Pluit de Jakarta, des tambours et des cymbales animent la danse du lion présentée par «Kung Chiao», une équipe de danse du lion. Ils souhaitent être les vainqueurs  du championnat 2011 de la danse du Dragon en Indonésie, organisée par l’Association indonésienne du Dragon et du Lion.

La danse du lion est une tradition, indissociable du Nouvel an chinois elle est sensée apporter : chance, bonheur, prospérité et chasser les mauvais esprits.  Au cours du championnat, chaque équipe de danse du lion sera jugée par onze jurés sur leur respect des aspects fondamentaux de la danse. Cela comprendra la difficulté des mouvements, l’expression, la passion, les bonnes manières, les costumes, les décors, l'harmonie des mouvements et de la musique.

Ce n’est ainsi pas moins de trente équipes de cette danse du lion, issues de diverses régions de l'Indonésie, qui vont participer aux championnats. L'association affirme que l'activité accueille non seulement la nouvelle année lunaire en Indonésie, mais aussi agit comme un forum pour unir la communauté ethnique chinoise aux Indonésiens autochtones.

«Le développement de la danse du lion en Indonésie est excellent, parce que les autochtones indonésiens la comprennent. Ils la connaissent déjà, et y ont même participé. L'objectif de ce concours est de faire progresser le développement de cette danse, et d’unir les communautés de la danse du lion», explique Oscar Kam Hok An, de l’Association indonésienne de la danse du Dragon et du Lion.

Des centaines de commerçants semi-permanents ont transplanté leurs activités au  «Glodok», de Jakarta, le plus grand Chinatown d’Indonésie. Ils vendent des bibelots du Nouvel An chinois  - tels que les vêtements «ang pau», des enveloppes,  des cartes de vœux, de la décoration, des lanternes en papier, des arbres de la fortune, etc. Chaque jour, des milliers de personnes, issues particulièrement de la communauté ethnique chinoise, y font des achats pour le Nouvel An chinois.

Les petits commerçants de cette localité peuvent se faire des millions de roupies par jour et il n'est donc pas surprenant que la plupart d'entre eux aient délocalisé leurs entreprises ici, à l’approche du Nouvel An lunaire.

C'est l'année du lapin et presque tous les bibelots vendus représentent le lapin, allant de vraies images de lapin aux personnages de dessins animés comme Bugs Bunny.

«C’est pareil... chaque nouvelle année lunaire, nous vendons ces vêtements. Tous les jours, je peux vendre six des sept dizaines d’articles de vêtements. Cela n’arrive qu'au moment du Nouvel An lunaire», constate Agus, un vendeur de vêtements.

Les Chinois indonésiens n'ont été autorisés à célébrer le Nouvel An lunaire que depuis l’année 2000, quand feu le président Abdurrahman Wahid, a abrogé le décret passé en 1967 par son prédécesseur Suharto, qui interdisait aux ressortissants de souche chinoise, de célébrer leur Nouvel An en public.

Pour avoir accès à cette information en vidéo:

http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-01-18/434494114638.html