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Hong Kong: élan du marché immobilier de standing

Écrit par Sonya Bryskine, La Grande Epoque
21.01.2011
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  • Sur cette photo d’archives, les sommets de plusieurs logements de luxe sont visibles à Hong Kong. Le marché des copropriétés de haut standing a récemment vu un regain des ventes. (Laurent Fievet/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Selon l’agence immobilière, SARL Immobilier Centraline, les transactions concernant des propriétés de luxe à Hong Kong ont atteint un sommet record, 40% en 2010. Selon le dernier rapport de l’agence, la valeur des transactions immobilières d’un montant minimum de 10 millions de dollars HK (plus d’un million d’euros), ont atteint l’année dernière les 196,67 milliards de dollars HK (près de 20 milliards d’euros).

La croissance fulgurante a surpassé le boom de la propriété de 1997, laquelle a suivi l’introduction du gouvernement des données de transactions immobilières électroniques, l’année dernière. Selon les informations du réseau Dow Jones, en 1997, la valeur totale des transactions a été de 173,8 milliards de dollars HK (environ 135 milliards d’euros). D’après le rapport, en 2010, le nombre de transactions concernant des appartements de standing a augmenté de 33%, atteignant les 8.642 et était le nombre le plus élevé depuis 1997 où 9.532 transactions ont été enregistrées.

Hong Kong fait face à une crise de la propriété, les prix continuant à exploser dans un marché dont les disponibilités ne peuvent satisfaire la demande. Des milliers de personnes ont trouvé de plus en plus difficile d’acquérir un appartement, nombre d’entre elles vivant dans des conditions sordides, enfermées dans des «boîtes à chaussures».

Les analystes affirment que la cause principale de la hausse des prix est la demande croissante des acheteurs de Chine continentale, attirés par le libre-marché et les relatives libertés politiques de Hong Kong.

75.000 logements sur cinq ans

Cependant, le gouvernement de Hong Kong s’est engagé à construire prés de 75.000 logements pour les foyers à faible revenu, la métropole continuant ses efforts pour résoudre la bulle immobilière.

Tout en s’exprimant la semaine dernière, devant la commission du logement du Conseil législatif, la Secrétaire aux Transports et au Logement, Eva Cheng, a affirmé que l'initiative d’accueil des familles s’étalera sur les cinq prochaines années et entraînera des périodes d'attente.

D’après le South China Morning Post, Chen aurait affirmé: «Si nous pouvons construire au moins 15.000 logements en un an et récupérer 15.000 appartements [d’occupants qui ont déménagé], nous pourrions atteindre un temps d’attente d’environ trois ans.»

Le bureau du logement prévoit que près de 74.600 appartements locatifs publics seraient construits d'ici à 2015. Cela comprend la réalisation d'environ 13.800 appartements cette année et 11.200 appartements l'an prochain, rapporte le South China Morning Post.

Actuellement, un dixième des appartements sont alloués à des personnes seules âgées de moins de 60 ans. Ceci, d’après Chen, a amené une pression supplémentaire sur le logement des demandeurs, puisque plus de propriétés sont nécessaires pour loger des personnes seules, plutôt que des familles.

Les statistiques gouvernementales publiées le mois dernier, ont montré qu’à fin septembre 2010, près de 137.000 demandes pour des appartements publics de location, se trouvent sur la liste d’attente. Sur ce chiffre, plus de 41%, soit 57.000 demandes ont été déposées par des personnes âgées de moins de 60 ans, contre 75.000 demandes pour des familles et 5.000 demandes concernant des personnes âgées seules.

Le bureau a aussi affirmé que prés de 5.600 logements étaient classés comme sous-exploités. En vertu des règlements gouvernementaux, si la surface habitable par personne est supérieure à 98,5 m2, le logement est considéré comme trop grand et les occupants sont tenus de déménager vers des appartements plus petits.

Version chinoise disponible à: chinareports@epochtimes.com

Version anglaise disponible à: http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/48935/

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