Serge Ménard «extrêmement impressionné» par Shen Yun

Écrit par Arnaud Camu, La Grande Époque 
08.01.2011
  • Serge Ménard(攝影: / 大紀元)

Le critique du Bloc québécois en matière de sécurité publique à Ottawa, Serge Ménard, s’est dit «extrêmement impressionné» par la présentation de Shen Yun Performing Arts à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal, vendredi 7 janvier dernier. Le représentant de la circonscription de Laval-des-Rapides, lors de son allocution à une rencontre ayant lieu après le spectacle, a souligné l’ouverture d’esprit que de la compagnie new-yorkaise de danse classique chinoise suscite chez le public montréalais.

«[Le spectacle] s’inspire de cinq milles ans d’histoire. C’est là qu’on réalise que nous avons été fiers évidemment de notre civilisation occidentale et nous connaissons les grands artistes. Mais c’est bon de prendre conscience qu’il y a des civilisations qui sont encore plus vieilles que la nôtre et qui sont aussi extraordinaires et qu’on puisse encore les faire revivre de cette façon», commente-t-il. «C’est spectaculaire. La chorégraphie et l’exécution sont absolument minutieuses et parfaites», a-t-il ajouté en entrevue.

Shen Yun a été créé en 2006 par des chorégraphes, danseurs et musiciens hors pair d’origine chinoise de par le monde avec la mission de raviver l’essence de la culture traditionnelle chinoise. Dotée d’une histoire de 5000 ans au cours desquels les écoles bouddhistes, taoïstes et le confucianisme étaient largement répandus en Chine, l’art traditionnel chinois s’inspire fortement de ces formes spirituelles. Au cours des 60 dernières années en Chine, beaucoup de cette essence a été perdue sous la gouvernance du régime communiste à travers des épisodes comme la Révolution culturelle. Plusieurs artistes de Shen Yun pratiquent le Falun Dafa, une discipline de l’école bouddhiste persécutée en Chine. «C’est un mouvement qui n’est pas accepté en Chine parce qu’il est d’origine religieuse et qu’évidemment, le gouvernement chinois condamne toute forme de religion», souligne d’ailleurs Serge Ménard.

Certaines danses, comme Souvenir de la grande dynastie Qin, donnent vie à différents épisodes de l’histoire de la Chine, en l’occurrence aux guerriers de l’Armée de terre cuite datant de la dynastie Qin, fondatrice de la Chine impériale (221-206 av. J.-C.). En outre, plusieurs chansons et danses font allusion à une quête divine à travers laquelle des personnages humains et divins sont côte-à-côte. Le nom «Shen Yun», plus particulièrement, se traduit par «la beauté d’êtres divins qui dansent».

Shen Yun Performing Arts est à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal jusqu’au 9 janvier. Deux autres compagnies sont actuellement à Portland (Oregon) et au David H. Koch Theater du Lincoln Center à New York.