Écrit par Stéphanie Mahé, La Grande Époque

Dans la soirée du vendredi 7 janvier 2011, la compagnie new-yorkaise, Shen Yun Performing Arts, a présenté son tout nouveau spectacle sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts, Montréal.

Les couleurs, la musique, le décor, les costumes, la danse, tout était au rendez-vous. Les danseurs, musiciens et chanteurs de Shen Yun, dont les caractères chinois signifient la grâce, la compassion et la beauté sublime des royaumes célestes, ont livré une interprétation à vous couper le souffle.

Fritz Zéphir et son épouse Carline étaient parmi les nombreux spectateurs qui ont apprécié, pendant plus de deux heures, la culture traditionnelle chinoise ainsi que les contes et légendes de cette ancienne civilisation vieille de 5000 ans.

Fritz Zéphir, un informaticien dont le travail consiste à optimiser le processus d’affaire à Montréal, a également coordonné le lancement de l'organisme à but non lucratif, Vilaj Vilaj, avec son fondateur, Luck Mervil, pour la reconstruction d’Haïti. L’organisme entame d’ailleurs la construction de son premier village le 11 juin 2011.

Le couple décrit quelques moments qui les ont touchés pendant le spectacle.

«Au niveau des tableaux, celui que j’ai préféré c’est celui sur les fleurs de pruniers parce que c’était simple mais sophistiqué, une métaphore de la vie. C'était quelque chose qui était très simple, mais également très riche, complexe et fragile. C’est ce paradoxe que j’ai beaucoup apprécié», détaille Fritz Zéphir.

Pour Carline, le son des tambours semble venir d'une autre dimension. «Les femmes qui frappaient les tambours au tout début, c’était vraiment très beau, puis ce n’est pas à des rythmes auxquels je suis habituée. C’était quelque chose d’extraordinaire! Jai découvert quelque chose», lance-t-elle.

L’harmonie entre les danses et les sonorités particulières de l’orchestre a touché particulièrement Carline. «C’était superbe, ça nous entraînait dans les danses, ça nous plongeait vraiment dans le spectacle. C’est un mariage incroyable entre la danse et la musique. J’aurais aimé qu’on puisse voir les musiciens, j’aurais réellement aimé les voir aussi», partage-t-elle.

«Je le recommanderais [Shen Yun], parce que les aspects visuels et musicaux sont très bons. Une des forces du spectacle, c’est la dimension spirituelle qu’ils [les artistes] transmettent et la façon dont elle a été intégrée dans le spectacle. Dans la société occidentale, on a beaucoup tendance à évacuer cet aspect. Je constate que Shen Yun a trouvé une belle façon de le faire : on en a pour tous nos sens et pour notre âme», conclut Fritz Zéphir.