«J’en redemanderais!»

Écrit par La Grande Époque
09.01.2011

À la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal du 7 au 9 janvier, Shen Yun Performing Arts offre aux Montréalais une occasion d’apprendre à connaître la danse classique chinoise.

 

Cette dernière a trois piliers de base : les formes, le port et les techniques. Alors que les formes et mouvements témoignent du côté externe de la danse, le port leur rend leur aspect magique, car l’expression interne et profonde des danseurs s’intègre dans les mouvements et les poses de la danse.

 

Lors du spectacle de Shen Yun, cet élément a bien touché Jeanne Hébert, femme d’un dirigeant d’entreprise de valeurs immobilières à Montréal.

 

J’ai dit aux membres de ma famille : «“Regardez les expressions sur leur visage!” Vous pouvez apercevoir l’histoire simplement par leur visage», a-t-elle partagé en entrevue.

 

«Et leurs mouvements étaient beaux, si beaux!», a-t-elle ajouté, faisant référence à la panoplie de formes élégantes et techniques difficiles qui font de la danse classique chinoise un des systèmes de danses les plus compréhensifs au monde.

 

La danse préférée de Mme Hebert est Fleur de prunier, au cours de laquelle les danseurs utilisent des éventails.

 

«Avec les éventails et les fleurs… Je ne peux pas dire qu’il y ait un aspect que je préfère à un autre parce que c’était coloré, c’était magnifique. La musique…j’en redemanderais! J’aurais pu rester une autre heure pour continuer à regarder le spectacle tant j’ai adoré ça!»

 

Mme Hébert espère que Shen Yun puisse avoir la possibilité de présenter en Chine continentale éventuellement, car la compagnie ravive la culture traditionnelle chinoise que le régime communiste, en selle depuis 1949, s’est efforcé de détruire.

 

«Je ne peux qu’espérer que votre pays sera beaucoup libre, qu’ils pourront apprécier ce que nous avons vu ce soir. Ce serait une si bonne chose si ça arrivait», a-t-elle confié.

 

La danse Aucun regret, où une mère perd son fils, car ce dernier pratique le Falun Dafa, une discipline méditative basée sur les principes de vérité, compassion et tolérance et que le régime communiste a fait illégal, l’a justement fort touchée.  

 

«Dans cette danse, je jure que je croyais que j’allais pleurer. Simplement la douleur, la douleur qu’elle a dû ressentir à voir son fils tué pour ses croyances… c’était très, très touchant! Ça nous permet de comprendre à quel point les gens souffrent et ce qui se passe en Chine aujourd’hui. C’est triste.»

 

Avec reportage par Grace Lee et Arnaud Camu.