Un designer ahuri devant l'exploit de Shen Yun

Écrit par Mathieu Côté-Desjardins, La Grande Époque
09.01.2011
  • Jaime Bouzaglo, designer réputé(攝影: / 大紀元)

La compagnie de renommée internationale Shen Yun a livré sa dernière représentation à Montréal le 9 janvier. Le tout a vraiment tapé dans l'œil de Jaime Bouzaglo, designer réputé, ayant été le lauréat, entre autres, du prix Méri-Thor Gala IES Montréal en 2003 et du prix Pierre Pagé en 2002.

L’unique question que j’ai posée à ce spectateur est la suivante : «Quel élément du spectacle pourrait influencer votre prochaine création?» Il en avait long à dire à ce sujet…

«D’abord, au-delà du visuel, ce serait cet acte d’amour qu’ils ont [les danseurs], cette magie de communiquer, de véhiculer le bien qui l’emporte sur le mal; la divinité qui descend pour sauver la vie, ce message d’espoir qui est extraordinaire.»

«Les habits que j’aie vus, si légers et design, sont colorés comme l’espoir qu’ils ont projeté. Je dirais un espoir d’amour, et coloré d’un optimisme inégalé, quoi! C’est à partir de ça que je dessinerai probablement… une robe», mentionne-t-il.

«J’aimerais m’inspirer des petits pas de danse [des danseuses] qui m’ont aujourd’hui bercé comme un enfant, ces p’tits pas merveilleux d’une grâce inégalable. J’aimerais dessiner une robe colorée qui dégage l’amour et l’espoir; quand les femmes la porteront, elles seront plus heureuses, plus optimistes. C’est ce message de la divinité dans l’être humain ouvrant sur l’espoir et l’amour qui m’inspire, un message qui a été transmis d’une manière magique ce soir», résume-t-il.

Inconditionnel amoureux de la femme, le designer espagnol a été touché par la grâce et la noblesse des danseuses. «J'ai été ébloui, parce que il n'y a pas un talon à leurs chaussures, il n'y a pas trop de parties du corps dénudées, mais elles ont une grâce en levant les pieds… Elles me touchent, elles m'envoûtent, elles me séduisent. C'était tellement doux, tellement harmonieux, tellement parfait […] ça me touche, ça m'emporte, elles [les danseuses] sont plus belles que toute autre femme séduisante […] encore plus, parce que c'était divin!»

«Quand on laisse l'âme parler: il n'y a rien de plus vrai. Je crois qu'ils [les danseurs] y ont mis leur âme, avec simplicité. C'était pur, à l'état pur. Rien ne peut équivaloir de laisser parler l'âme dans les mouvements, dans le geste: c'est tellement vrai qu'on ne peut qu'être séduit», conclut-il.