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L'Union européenne offre de l'argent à la Biélorussie pour la démocratie

Écrit par Aron Lamm, Epoch Times
12.10.2011
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  • Le Président biélorusse Alexander Lukashenko (AFP Photo/Miguel Gutierrez)(攝影: / 大紀元)

Ces dernières années, l'économie biélorusse, autrefois prospère a décliné, et Lukashenko pourrait difficilement refuser l'offre avancée par l'Union européenne, bien qu'il soit peu probable qu'il reste au pouvoir s'il devait organiser des élections démocratiques.

«Lukashenko se trouve dans une situation difficile, la pression exercée par la Russie est forte, tout comme la crise économique», a commenté lors d'un entretien téléphonique Olga Stuzhinskaya, directrice du Bureau pour une Biélorussie démocratique. Cette organisation, basée à Bruxelles, la capitale de l'Union européenne, travaille au rapprochement entre la Biélorussie et l'Europe et défend les réformes démocratiques pour le pays.

Selon Stuzhinskaya, Lukashenko cherche effectivement des soutiens financiers. En cela, de meilleures relations avec l'Union européenne seraient bénéfiques. Elle pense que la position de l'Union européenne est logique: avant que des discussions sérieuses puissent être entamées, la Biélorussie doit libérer ses prisonniers politiques et organiser des élections démocratiques libres et équitables. Sur des bases similaires, l'organisateur du sommet, le Premier Ministre polonais Donald Tusk a qualifié cette demande de «strict minimum qu'une personne européenne puisse exiger».

Lukashenko n'a pas été invité

La complexité de la situation entre la Biélorussie, l'Union européenne et ses voisins européens a été soulignée avec pertinence au cours du sommet à Varsovie. Tout d'abord, Lukashenko lui-même n'a pas été invité, au regard de la situation des prisonniers politiques. Son Ministre des Affaires étrangères était quant à lui attendu. Par contre, l'ambassadeur envoyé à la place du Ministre des Affaires étrangères n'a pas été autorisé à participer au dîner avec les chefs d'état, en raison de son rang, ce qui a amené la Biélorussie à ne pas y participer du tout.

Au cours du sommet, un fauteuil vide a été gardé pour la Biélorussie, a rapporté un article du journal EU Observer. Selon Stuzhinskaya, la Biélorussie aurait ensuite déclaré vouloir rester dans le partenariat. Mais l'Union européenne et les autres pays partenaires, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine ne se sont pas entendus sur la déclaration devant condamner la répression biélorusse.

«D'un côté, je peux comprendre cela», a affirmé Stuzhinskaya. «ls ont tous leurs propres relations avec la Biélorussie et leurs intérêts nationaux. La Géorgie par exemple ne veut pas que la Biélorussie reconnaisse l'Ossétie du sud et l'Abkhazie», (deux régions qui ont déclaré leur indépendance de la Géorgie après une brève guerre en 2008).

«De l'autre côté, ces pays veulent une relation plus approfondie avec l'Union européenne, basée sur des valeurs démocratiques. Ils devraient donc reconnaître le côté inacceptable des prisonniers politiques». Stuzhinskaya a ajouté qu'ils auraient pu négocier sur un autre texte.

Finalement, les dirigeants européens ont publié leur propre déclaration, par laquelle ils «expriment leur profonde inquiétude face à la dégradation des droits de l'homme, de la démocratie et de l'état de droit; déplorent la constante détérioration de la liberté de la presse en Biélorussie; et appellent à une libération immédiate et à la réhabilitation de tous les prisonniers politiques, à mettre fin à la répression de la société civile et des médias et à l'engagement d'un dialogue politique avec l'opposition».

Stuzhinskaya espère que la Biélorussie accepte l'offre de l'Union européenne afin de sortir de son présent statut de non-participation dans tous les processus européens.

«En tant que citoyenne de ce pays, je souhaite voir davantage de mouvement et de progression vers l'Union européenne», a-t-elle conclu.

Version anglaise disponible à: http://www.theepochtimes.com/n2/world/eu-offers-belarus-money-for-democracy-62360.html

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