L'exploitation minière légale et illégale menace la stabilité de la Grande Muraille de Chine, chose que ni le temps ni les guerres n'avaient pu réaliser.

Dans le canton de Laiyuan, au sud-ouest de Pékin, dans la province du Hebei, des dizaines de petites mines longent la grande muraille. Les prospecteurs y cherchent du cuivre, du fer et d'autres minéraux. Certaines mines sont exploitées sur un terrain qui se trouve à seulement 90 mètres de la muraille.

La plupart de ces exploitants possèdent des permis légaux, rien ne peut donc être entrepris contre cette destruction.

Selon l'agence de presse  Xinhua, les experts de la protection du patrimoine culturel  rapportent que plus de 70 % du mur est déjà en ruine alors que 20 % seulement de la construction demeure intacte.

Dans le canton de Laiyuan, les habitants qui autrefois vivaient de l'agriculture ont cédé leurs terres aux mineurs et les camions emportant les déblais vont et viennent sur les chemins de campagne

Ding Qingzhong, un riverain, a expliqué: «Notre village est vide, toute la zone sud est inoccupée. Au nord, ils ont creusé un trou jusqu'à Tielingzi et encore plus loin, jusqu'à un endroit appelé Geziling».

Cette autre habitante ne comprend pas l'idée de générer de l'argent au détriment de la préservation de la Grande Muraille.

Tong Zhongrong, riveraine, a déclaré: «Les ressources peuvent être exploitées, mais en même temps, les anciens sites devraient être restaurés. Mais ne détruisez pas les sites historiques, juste pour l'exploitation minière et les profits égoïstes: ce n'est pas bien!»