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Les rêves de liberté du jeune Martin Luther King Jr

Écrit par Kelly Ni, La Grande Époque
27.10.2011
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  • Sculpture de Martin Luther King à Washington DC. (攝影: / 大紀元)

Une nouvelle découverte vient d’être faite sur le légendaire défenseur des droits civiques Martin Luther King, qui montre que la jeunesse de King a posé les bases de son futur rôle dans la fin de la ségrégation raciale aux Etats-Unis.

Dans un article intitulé «Tracing the Roots of The Dream» (retrouver les racines du rêve), William Murphy, étudiant à l’université Wake Forest, et John Llewellyn, maître de conférence en communication dans la même université, indiquent avoir retrouvé un texte de Martin Luther King datant de 1944.

Agé de 15 ans, le jeune King avait écrit pour son lycée un discours intitulé «The Negro and the Constitution» (Le Nègre et la Constitution). Dans ce texte, Murphy et Llewellyn ont trouvé des points communs marquants avec le célèbre «I Have a Dream» de 1963. Au cours d’un entretien téléphonique, Llewellyn a expliqué que ses recherches et celles de Murphy se concentrent sur les thèmes abordés par King lors de ses deux discours.

Llewellyn en fait l’analyse suivante: «Dans les deux discours, on retrouve le thème de la non-violence et de la croyance de Martin Luther King dans le fait qu’il s’agissait de combattre, non pas les sudistes, mais la haine qui était en eux». Pour un adulte c’est un beau discours, mais pour un adolescent, c’est fascinant. La plupart des gens pense que le  discours «I Have a Dream» n’a aucun secret pour eux, mais très peu de gens ont entendu parler du discours de 1944. Ce discours a été le précurseur de celui qui est ensuite devenu célèbre en 1963.

Selon Murphy, les deux discours font également appel aux mêmes images, telles que se donner la main. Mais le lien le plus intéressant d’après Murphy, se trouve dans l’évocation de Marian Anderson, la contre-alto noire américaine, considérée comme l’une des plus grandes chanteuses du XXe siècle. Il n’a pas été permis à Anderson de chanter en 1939 dans la salle de concert du D.A.R. Constitution (Salle des Filles de la Révolution Américaine). Eleanor Roosevelt avait plaidé en faveur d’Anderson et un concert été organisé pour la chanteuse pendant la même année, mais au Lincoln Memorial de Washington DC. Elle a ainsi pu entonner My Country Tis of Thee.

Murphy remarque que «dans son discours du lycée, MLK parle d'Anderson. Dans «I Have a Dream», il ne mentionne pas directement l’artiste mais termine son discours par une citation de la chanson «My Country Tis of Thee».

Pour les deux chercheurs Murphy et Llewllyn, King avait déjà, dès son jeune âge, entamé ce parcours qui lui permettrait de devenir un leader des droits civiques: «Il faut remarquer que déjà adolescent, il avait un sens aiguisé de la justice et de la manière dont la société pourrait régler ses problèmes. Il n’est pas subitement monté sur scène. Il vivait avec sa famille, son église et sa communauté, et tout ce temps, il construisait son approche des choses. Et ces compréhensions se retrouvent dans son discours de 1944», révèle Llewellyn.

King aura toujours une place importante dans l’histoire de l’Amérique pour sa vision de la manière de mener la lutte non-violente pour la liberté et l’égalité, avec l’application de la Règle d’Or, et  son opposition à la ségrégation.

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