Un espion taïwanais libéré sous caution

Écrit par NTD
30.10.2011

  • Avec une caution de 47.000 euros, certains pensent que Wu s'en sort un peu facilement. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Wu Chang Yu, un professeur de l'Université de la Police centrale de Taïwan, a été libéré sous caution. Il avait été arrêté le 19 septembre 2011. On le suspectait d'avoir espionné et transmis au Parti communiste chinois des informations personnelles de pratiquants de Falun Gong et de militants pour la démocratie et pour le Tibet résidant à Taïwan. Lin Po-hung, un complice présumé, a également été libéré.

Avec une caution de 47.000 euros, certains pensent que Wu s'en sort un peu facilement.

Huang Wei-cher, législateur, Parti démocrate a dit: «Que ce soit des pratiquants de Falun Gong, le Dalaï Lama en visite à Taïwan ou des militants pour le Tibet, je pense que comme cela a directement menacé leur sécurité, ils devraient demander une compensation au gouvernement et au Professeur Wu. Outre-mer, cela serait impensable, mais à Taïwan on peut être libéré avec une simple caution de 47.000 euros».

Le Parti communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong le 20 juillet 1999. Ceux-ci ont porté plainte contre Wu et deux autres personnes le 14 octobre dernier, en précisant que Wu a menacé la sécurité nationale en transmettant des secrets et des informations personnelles. Selon Luo Shulei, législateur du Parti nationaliste, c'est la première fois que cela arrive.

Luo Shulei, législateur, KuoMinTang, a déclaré: «Qu'un avocat défendant le Falun Gong mène en justice un espion au compte du Parti communiste chinois, c'est bien sûr la première fois qu'un groupe de citoyens poursuit un espion communiste. Nous avons un dicton : Protège tes secrets des espions. Chacun a la responsabilité de dénoncer les espions communistes. Nous admirons l'acte de cet avocat».

Ce n'est pas la première fois qu'un employé du gouvernement est arrêté pour avoir espionné pour le compte du Parti communiste à Taïwan. Depuis 2002, 13 personnes ont été arrêtées pour espionnage dont des hauts responsables militaires et un représentant du bureau présidentiel.