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Exploitation forcée des mines en Zambie

Écrit par NTD
13.11.2011
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  • Selon le rapport de Human Rights Watch publié le 3 novembre 2011, le Groupe minier des Métaux non ferreux de Chine, appartenant à l'Etat chinois, est écrit comme la maison mère des quatre compagnies minières en Zambie. Ce rapport compile des entretiens récents avec des mineurs lors de trois visites sur le terrain. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Les entreprises minières de l'Etat chinois exploitant le cuivre en Zambie ont été lourdement critiquées par un groupe international de défense des droits de l’homme. 

Selon le rapport de Human Rights Watch publié le 3 novembre 2011, les entreprises minières chinoises enfreignent fréquemment les lois et règlementations du travail au niveau national et international.

Matthew Wells, Chercheur à Human Rights Watch Afrique, a déclaré: «Nous avons découvert que les employés qui refusent de travailler sur les sites souterrains non sécurisés sont constamment menacés d'être renvoyés. Le responsable chinois menace l’ouvrier de renvoi s’il n’y va pas».

Ce rapport de 122 pages intitulé Si tu refuses, tu seras renvoyé décrit de façon complète comment ces compagnies exploitent les mineurs zambiens avec à la clé: une santé précaire, un environnement de travail dangereux et des périodes de 12 à 18 heures de travail ininterrompu.

Le rapport désigne le Groupe minier des Métaux non ferreux de Chine, appartenant à l'Etat chinois, comme la maison mère des quatre compagnies minières en Zambie. Ce rapport compile des entretiens récents avec des mineurs lors de trois visites sur le terrain.

Voici les propos d'un de ces mineurs: «Ils ne considèrent que le rendement, non la sécurité. Si quelqu’un meurt, il est remplacé le lendemain». Selon d'autres ouvriers, les dirigeants corrompent ou menacent les travailleurs pour les empêcher de rapporter les accidents au Département minier du Gouvernement zambien.

Selon Hu Jun, directeur de Human Rights Campaign in China, le régime chinois exporte ses mauvaises pratiques. «Maintenant, la Chine communiste étend son emprise à l'étranger en provoquant des perturbations sociales», a-t-il précisé.

Ils se concentrent surtout sur l’établissement de rapports avec le gouvernement étranger.

Liu Kaiming, directeur général de l’Institut d'Observation contemporaine de Shenzhen, a dit: «C’est l’habitude des entreprises chinoises. Ils gardent le même comportement déjà établi en Chine. Cela consiste à créer de bonnes relations avec le régime. Ils ne se soucient pas de la situation des travailleurs ni de l’opinion de la communauté».

Selon Daniel Bekele, directeur de Human Rights Watch Afrique, les nombreuses violations observées dans les mines chinoises en Zambie reflètent les abus qui se passent en Chine.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-11-11/044160395902.html

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