Le Japon finance la pêche à la baleine avec des fonds de secours
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Le Nisshin Maru, le bâtiment principal de la flotte japonaise de navires de pêche à la baleine（攝影: / 大紀元）
Un responsable de l'Agence de pêche japonaise a confirmé la semaine dernière que son pays utilisait des fonds destinés aux victimes et à la reconstruction des zones sinistrées suite à la triple catastrophe de mars 2011 pour subventionner la pêche à la baleine. Cette situation avait d'abord été dénoncée par des groupes environnementaux avant d'être confirmée.
Greenpeace avait dévoilé que le Japon utiliserait 30 millions de dollars afin d’améliorer la sécurité pour les bateaux de pêche à la baleine de l’Antarctique qui risquent d'être confrontés par des groupes environnementaux.
«Non seulement l’industrie de la pêche à la baleine est incapable de survivre sans augmentations substantielles des subventions gouvernementales, à présent elle détourne l’argent destiné aux victimes du triple désastre du 11 mars», a déclaré Junichi Sato, directeur de Greenpeace Japon.
Le Japon pêche environ 1000 baleines chaque année malgré une interdiction internationale sur la chasse de ces mammifères marins. Pour se défendre, le Japon avance que les baleines sont utilisées pour la recherche scientifique, à quoi ses détracteurs répondent qu'il s'agit d'un stratagème pour chasser les animaux et obtenir la viande de baleine.
Le groupe écologiste militant Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) avait affirmé pour sa part que le Japon utilisait l'argent provenant des dons aux victimes du séisme pour la chasse à la baleine, ce que le consulat japonais en Australie a nié, selon le Sydney Morning Herald.
L’année dernière, les militants à bord du navire Sea Shepherd ont lancé de la peinture et des bombes puantes aux navires de pêche à la baleine japonais dans l’Antarctique et ont saboté les propulseurs des navires. Le Japon a dû interrompre sa chasse après avoir tué environ 170 baleines.
Dans un récent développement, les autorités japonaises responsables de la pêche à la baleine ont déposé une poursuite aux États-Unis le 9 décembre contre la SSCS, qui vise à restreindre ses actions.
«Les activités perpétrées par la SSCS et [son dirigeant] Paul Watson ne mettent pas seulement en danger les navires de recherche, mais elles nuisent aussi aux avancées scientifiques», ont-elles déclaré.
Version originale : Japan Using Quake Funds for Whaling