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Les mineurs délinquants placés sous cadre militaire

Écrit par Frédérique Privat, Epoch Times
16.12.2011
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  • Cinq mineurs délinquants travaillent sur une tranchée encadrée par un responsable de projet humanitaire dans un village du Sahara le 8 avril 2011. Une proposition sur l’encadrement des mineurs délinquants par des militaires a été adopté par le Parlement français le 15 décembre 11. ( Pierre Verdy/ AFP/ Getty Images)(Staff: PIERRE VERDY / 2011 AFP)

PARIS, France – Jeudi 15 décembre 2011, le Parlement a adopté, par un vote de l’Assemblée Nationale, une proposition de loi instaurant un encadrement militaire pour des mineurs délinquants.

Le contenu de ce texte, inspiré par le député UMP des Alpes maritimes, Eric Ciotti, avait déjà été proposé en 2007 par Ségolène Royal qui défendait déjà un projet similaire à celui-ci.

Cette loi, présentée par Eric Ciotti comme une «voie nouvelle entre la rue et la prison»,  prévoit que le juge puisse proposer à un mineur de plus de 16 ans et auteur de délits, la possibilité d’intégrer volontairement pendant 6 à 12 mois, l’un des Centres Épide de France.

Les Épides, Établissements Publics d’Insertion de la Défense, au nombre de 20 en France et dépendant des ministères de la Défense, de l’Emploi et de la Ville, se veulent être «une deuxième chance pour les jeunes de 18 à 25 ans».

Échec scolaire, marginalisation, délinquance légère, tous ces facteurs sont pris en compte dans le profil du jeune qui recevra, alors, une prise en charge personnalisée basée sur la formation, le respect des règles de vie collective et dans «un style inspiré de celui des armées, notamment dans la capacité à mettre en place un cadre exigeant et rigoureux».

Dès février 2012, ce sont donc 12 établissements qui seront en charge de ces nouveaux «clients», plus jeunes mais peut-être plus difficiles à gérer, d’où la promesse de moyens renforcés dans les prochains mois.

Bien que ce projet de loi, d’abord rejeté par le Sénat, arrive ainsi dans le contexte encore bien présent du meurtre de la jeune Agnès (violée puis assassinée par un autre jeune de son lycée), son meurtrier ne pourrait en aucun cas suivre ce dispositif car, explique Eric Ciotti «il ne s'agit pas d'y placer des profils très lourds».

Pour le Garde des Sceaux, Michel Mercier, l’application de ce texte permettra «d'enrichir la palette des réponses à la délinquance des mineurs» et de «renforcer les moyens de lutte contre la récidive».

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