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Manipulations électorales à Hong Kong

Écrit par NTD
05.12.2011
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  • Le Bureau de liaison entre Pékin et Hong Kong a accès à un vaste réseau de contacts, dont des dizaines de milliers d'immigrants de Chine continentale résidant à Hong Kong. Le Bureau de liaison leur suggère les candidats pour lesquels voter. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Selon Alan Long, dirigeant du Parti civique de Hong Kong, le régime chinois serait en train de manipuler les élections démocratiques devant avoir lieu l'an prochain à Hong Kong. Selon ses propos, «le régime chinois contrôle le système électoral de Hong-Kong par le biais de son Bureau de liaison».

Cette affirmation n'est pas nouvelle. De nombreuses autres personnes ont également accusé le régime chinois de manipuler les élections depuis des années, en incitant les gens à voter pour les partis politiques pro-Pékin, comme l'Alliance démocratique pour l'Amélioration et le Progrès de Hong Kong.

Jeng Yu-sek, professeur en Sciences politiques, Université de Hong Kong, a déclaré: «Surtout après les manifestations de 2003, nous avons effectivement vu l'Administration centrale chinoise contrôler les mécanismes électoraux en coulisse».

Le Bureau de liaison entre Pékin et Hong Kong a accès à un vaste réseau de contacts, dont des dizaines de milliers d'immigrants de Chine continentale résidant à Hong Kong. Le Bureau de liaison leur suggère les candidats pour lesquels voter.

Jeng Yu-sek a précisé: «Ils craignent d’offenser leur parti politique local et ils deviennent des outils du détournement électoral».

D’après les autorités électorales, certains de ces électeurs ont du prouver pour qui ils avaient voté en photographiant leur bulletin de vote.

Faire pression sur les électeurs ne constitue pas une fraude électorale. Mais selon Mok Ga-ho, professeur à l'Institut de Formation de Hong Kong, cela compromet la politique du «Un pays, deux systèmes» appliquée juste avant que la Grande-Bretagne ne rétrocède Hong Kong à la Chine en 1997.

Mok Ga-ho, professeur en Sciences sociales à l’Institut de Hong-Kong, a expliqué: «Ce n'est pas seulement une question d’élections. Il ne s'agit pas non plus de quel parti politique va gagner ou perdre. C'est quelque chose de plus important. Si Hong Kong doit obéir au principe de «Un pays, deux systèmes», comment pouvons-nous appuyer l'importance des trois principes d'équité, d’égalité et de responsabilité?».

Les électeurs devront choisir, en 2012, le nouveau chef de l'Exécutif de Hong Kong. Le pouvoir exécutif est actuellement élu par les citoyens et les groupes d'intérêt spéciaux. Le régime chinois a promis le droit de vote universel et des élections au suffrage universel direct, en 2017. Même si cette promesse est tenue, cela ne mettra pas nécessairement fin aux manipulations de l'Administration centrale chinoise.

Pour avoir accès à cette information en video: http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-12-06/735355362438.html

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.