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«Ce qui devait arriver AREVA»

Écrit par The Epoch Times
08.12.2011
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  • Des manifestants tentent d'empêcher le passage d'un convoi ferroviaire de déchets radioactifs. (JOHN MACDOUGALL/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

«D’Hiroshima à Fukushima, ce qui devait arriver AREVA» - lu dans le texte sur les banderoles des manifestants qui ont vainement tenté, le 25 novembre, d’empêcher le passage en Normandie d’un convoi ferroviaire de déchets radioactifs à destination de l’Allemagne.

La question de la filière nucléaire française est redevenue un sujet d’actualité brûlant à la faveur de la surchauffe dans le réacteur des négociations entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie-les Verts.

Après cet incident qui a provoqué la mise en quarantaine d’Eva Joly, la campagne de François Hollande semble être maintenant sur les rails. Il est cependant définitivement confirmé que le favori des sondages a peu d’atomes crochus avec la porte-drapeau des écologistes, une faille que le parti présidentiel ne s’est pas privé de tenter d’élargir en soulignant la «fragilité» de l’alliance rose-verte.

AREVA, des deux côtés de la barrière, a mis les pieds dans le plat: en intervenant dans la finalisation du programme socialiste et en (presque) annonçant plus d’un millier de suppressions de postes en France – couac rapidement rattrapé, après une fuite non-radioactive dans la presse, par un vigoureux recadrage gouvernemental: on en prié de ne pas licencier en période électorale.

Les licenciements, il en est encore question dans le débat sur le nucléaire: des centaines de milliers de postes seraient menacés si le parc nucléaire français diminue de moitié – et dans le même temps un doublement du prix de l’électricité. Entre gestion du risque nucléaire, efficacité énergétique et compétitivité énergétique, la question du nucléaire s’invite dans la campagne présidentielle bien plus par les accrocs relationnels des dernières semaines que par les conséquences de la catastrophe de Fukushima. Dans les prochains débats, il sera virtuellement impossible aux candidats d’éviter le sujet en disant que ce qui doit arriver AREV(er)A.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.