Le président soudanais préoccupé par son mandat d'arrestation international
Finalement, il semble que le président soudanais, Omar al-Bashir, est plus préoccupé qu'il ne l'a laissé croire par le mandat d'arrêt international qui pend au-dessus de sa tête.
L’ambassadeur du Soudan aux Nations Unies a suggéré, le 10 février, que les accusations contre al-Bashir devraient être abandonnées puisqu’il a accepté les résultats du référendum sur l’indépendance du Sud-Soudan.
Le président soudanais a été accusé par la Cour pénale internationale (CPI) l’année dernière, selon des allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour son rôle dans le conflit au Darfour. Après avoir été accusé par la cour, Bashir a déclaré dans une allocution publique que les procureurs pouvaient «avaler» son mandat d’arrestation, et il a ensuite dansé pour des milliers de partisans qui l’acclamaient.
Malgré le mandat, Bashir a voyagé hors du pays à plusieurs reprises. S’il était arrêté, il pourrait être extradé à La Haye, Pays-Bas, où siège la CPI, pour son procès.
Version originale : Sudan’s Al-Bashir Feels Heat of International Arrest Warrant