Le parti démocratique birman demande une levée des sanctions

Écrit par NTD
15.02.2011

  • La Ligue Nationale pour la Démocratie en Birmanie a déclaré, la semaine dernière, vouloir engager un dialogue avec les pays occidentaux (NTD)(攝影: / 大紀元)

La Ligue Nationale pour la Démocratie en Birmanie a déclaré, la semaine dernière, vouloir engager un dialogue avec les pays occidentaux et demander une levée des sanctions, principalement économiques, pesant contre l'Etat militaire.

La Ligue Nationale pour la Démocratie a ajouté que des projets d'investissements responsables pourraient rendre la vie plus facile aux habitants de ce pays financièrement pauvre, bien que riche en ressources.

La libération de tous les prisonniers politiques semble être une condition incontournable pour faciliter la révision de ces sanctions.

Nyan Win, porte-parole de la LND, a déclaré:

«Les sanctions n'ont pas été imposées à la demande de la LND. Elles n'ont pas été imposées à la demande d'une personne seule. Les pays qui ont imposé ces sanctions avaient leurs propres raisons de le faire. Les raisons principales justifiant ces sanctions sont la violation des droits humains, le manque de pratiques démocratiques et d’un système d'Etat de droit».

Il y a tout juste cinquante ans, l'ancienne colonie britannique était une des nations du Sud-Est asiatique les plus riches et les plus prometteuses : la plus grande puissance exportatrice de riz et la principale productrice d'énergie.

Selon une étude statistique de BP, anciennement British Petroleum, devenue en 2001 BP Amoco, les réserves de gaz découvertes dans le pays ont doublé ces dix dernières années pour atteindre 570 milliards de mètres cube, ce qui équivaut, à titre de comparaison, à un cinquième des réserves de l'Australie.

Mais les revenus générés par ces réserves sont étroitement gardés au sein de l'élite militaire au pouvoir.

Nyan Win, a précisé:

«Il revient aux pays responsables de décider de revoir les sanctions ou non. Ils devront prendre une décision après avoir observé les violations des droits humains et l'existence d'un Etat de droit, etc.»

Les sanctions avaient été demandées par la dirigeante pro-démocrate, Aung San Suu Kyi, libérée en novembre dernier après une nouvelle période de détention.

Mais de nombreux experts estiment que ces sanctions n'ont pas porté leurs fruits. Au contraire, le régime a engrangé des richesses grâce à des accords énergétiques avec la Chine et la Thaïlande.

Ces experts suggèrent l’intervention d’Aung San Suu Kyi en tant que médiatrice entre l'Occident et les généraux isolés.

La Birmanie compte plus de 50 millions d'habitants dont un tiers environ vit sous le seuil de pauvreté.

Pour avoir accès à cette information en vidéo:

http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-02-15/236459669324.html