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La Hongrie cède à l'UE et modifie sa loi sur les médias

Écrit par Andrey Volkov, La Grande Époque
18.02.2011
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  • Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne (Philippe Lopez/AFP/Getty Images)(攝影: / 大紀元)

Des responsables de l'Union européenne (UE) ont confirmé la semaine dernière que la Hongrie avait accepté de modifier une loi sur les médias qui s'opposait dans de larges mesures à la liberté de la presse dans le pays. La Commission de l'Union européenne avait en effet jugé que cette loi ne répondait pas aux règles européennes et contrevenait aux normes internationales sur la liberté de l'information.

La nouvelle loi sur les médias, entrée en vigueur le 1er janvier – le jour même où la Hongrie entamait sa période de présidence de l'UE – accordait au Conseil médiatique nouvellement établi une somme disproportionnée de pouvoirs. Selon Reporters sans frontières, le conseil, composé de cinq membres du parti Fidesz au pouvoir, recevait l'autorité d'imposer de lourdes amendes aux médias publics et privés, voire de les priver de diffusion, s'ils diffusaient des contenus jugés «politiquement déplacés» ou «contrevenant à la dignité humaine».

Les restrictions étaient imposées à la radio, la télévision, la presse et Internet.

Après plusieurs rencontres avec des responsables de l'UE, la Hongrie a accepté de procéder à des changements pour que la loi réponde aux règles européennes et elle présentera des amendements au Parlement dans les semaines à venir. Neelie Kroes, la vice-présidente de la Commission européenne, a salué dans un communiqué de presse l'annonce de ces amendements. Elle a affirmé que la Hongrie acceptait de modifier les quatre points signalés par la Commission.

Les amendements proposés supprimeront les critères de mesure de l'équilibre des informations pour les médias à la carte. Il sera toujours demandé aux diffuseurs de respecter les critères d'une information équilibrée, mais de façon proportionnelle. L'UE surveillera l'application de ces critères de proportionnalité.

Grâce à ces amendements, les diffuseurs et les médias audio-visuels reconnus dans les autres États membres de l'UE ne se verront plus pénalisés sous prétexte d'incitation à la haine sous le coup de cette loi sur les médias. Les paramètres de mesure des contenus offensants causant «l'incitation à la haine ou la discrimination» seront clarifiés par ces amendements, selon un communiqué de presse.

Les médias audiovisuels à la carte, les éditeurs de produits médiatiques et les médias auxiliaires devront être enregistrés par les autorités hongroises après 60 jours d'opération au lieu de devoir obtenir l'autorisation avant leur première diffusion, comme l'exige actuellement la loi.

«Nous continuerons de surveiller cette situation et nous allons travailler en étroite collaboration avec les autorités hongroises afin d'assurer que les changements sur lesquels nous nous sommes accordés seront bien intégrés dans la législation hongroise et que la loi révisée sera formellement et concrètement appliquée», a déclaré Mme Kroes.

Version originale: Hungary Agrees to Change Controversial Media Law After EU Criticism

 

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