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La Russie menace de se retirer du nouveau traité START

Écrit par Jasper Fakkert, La Grande Époque
20.02.2011
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  • Le président américain, Barack Obama, a entériné le nouveau traité START avec la Russie le 2 février 2011(Staff: Alex Wong / 2011 Getty Images)

Tout juste après avoir signé le nouveau traité START (Strategic Arms Reduction Treaty) contre la prolifération nucléaire le 5 février, des hauts responsables russes ont indiqué que la viabilité du traité pouvait être rapidement compromise par le plan de bouclier antimissile américain en Europe.

Le nouveau START, qui fait suite au premier accord signé en 1991 entre George Bush et Mikhail Gorbatchev, a demandé plus d’un an de négociations et prévoit une réduction de 30 % de l’arsenal nucléaire de chacun des deux pays. Cependant, indique Sergei Ryabkov, vice-ministre des Affaires étrangères russe, «si les États-Unis accroissent le potentiel quantitatif et qualitatif de leur défense antimissile […] la question se posera de l’adhésion de la Russie au traité».

Bien que la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, ait répété que les États-Unis souhaitent travailler avec la Russie à la conception de ce bouclier antimissile, Moscou n’accepterait d’y participer que s’il avait le même droit d’accès que les autres membres de l’OTAN.

Le 10 février, Russie et OTAN ont tenu, à Bruxelles, leur première réunion sur le sujet après un sommet commun en novembre 2010 qui avait permis de poser «les grands principes». L’agence RIA Novosti cite Dimitri Rogozine, ambassadeur de la Russie à l’OTAN, qui explique : «Ces discussions sont très importantes et doivent créer un terrain de travail pour décider de l’ampleur de la coopération possible dans le système européen de défense antimissile.»

Les discussions doivent s’achever au plus tard en juin 2011, avec comme objectif de donner à la Russie suffisamment de garanties pour qu’elle ne considère pas que le bouclier affecte sa sécurité nationale. L’OTAN affirme que le système de défense anticipe une attaque par l’Iran, alors que Moscou estime qu’il s’agit de l'empêcher d'utiliser son propre armement.

Version originale : Russia Threatens to Review Participation in New START

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