L’hôte de la maison aux deux louches

Écrit par Clearharmony.net
23.02.2011

  • louche-conte(攝影: Hemera Technologies / (c) Hemera Technologies)

  Histoire ancienne 

Lorsque j’étais très jeune, ma mère nous disait que nous devions être de bonnes personnes, avoir un bon cœur et toujours penser aux autres d’abord. Elle avait l’habitude de nous raconter une histoire qui était arrivée dans le village de ma grand-mère, où une personne au bon cœur a été récompensée pour sa bienveillance.

  • louche-conte(攝影: Hemera Technologies / (c) Hemera Technologies)

Il y avait une famille riche portant le nom de Yang. Grand-père Yang était une personne généreuse, mais M. Yang était encore plus généreux que son grand-père. Dès qu’il y avait des moines bouddhistes ou taoïstes qui mendiaient leur nourriture, il leur offrait de grands bols de nourriture. Si des pauvres lui demandaient de l’aide, il acquiesçait toujours en souriant. Si les gens revenaient pour lui rendre son service, il refusait toujours. Cependant, parce qu’il les avait toujours sauvés dans des moments critiques, les gens voulaient toujours s’acquitter de leurs dettes; comment les gens n’auraient-ils pas pu le rembourser?

M. Yang pensait : «Lorsque les gens viennent pour demander de l’aide, cela indique qu’ils sont en difficulté. Si j’acceptais qu’ils me remboursent le même montant que celui que je leur ai donné, ce serait toujours dur pour eux d’y arriver.» Une idée lui vint. Il fabriqua deux louches dans des calebasses, une deux fois plus grande que l’autre. Il utilisait la grande louche pour prêter du grain, et il utilisait la petite louche pour mesurer les dettes. Au début, personne ne s'en aperçut, mais avec le temps les gens remarquèrent sa considération et le nommèrent respectueusement Liang Piao Jia (l’hôte de la maison aux deux louches). Il devint vite connu sous ce nom-là.

Un été, au moment de la moisson du blé, alors qu’il avait 80 ans, Liang Piao Jia marchait vers son champ de blé pour y jeter un œil. Soudain, un orage avec des éclairs menaça, mais Liang Piao Jia était très calme. Il s’allongea sur le sol et toute sa vie défila devant ses yeux. À ce moment-là, il entendit une voix tel le tonnerre disant : «Dieux du tonnerre, des éclairs et de la pluie, écoutez! Liang Piao Jia est dans son champ de blé. Passez au-dessus de son champ; ne laissez tomber aucune goutte d’eau sur son champ!» Après avoir entendu cette voix, il entendit l’orage s’abattre autour de lui. Liang Piao Jia se leva et vit que son champ de blé était sec, sans qu’une seule goutte de pluie y soit tombée, alors que les champs des autres étaient inondés de pluie, la terre boueuse et leurs blés couchés. Sa famille vint alors le chercher, et il leur raconta l’histoire avec animation.