Tony Blair de nouveau face aux enquêtes en Irak

Écrit par Simon Veazey, La Grande Époque
09.02.2011

  • L’ancien Premier ministre du Royaume-Uni, Tony Blair, se voit sur un écran de télévision lors de l’Enquête sur l’Irak le 21 janvier 2011 à Londres.(攝影: / 大紀元)

Confronté à l’enquête officielle sur la guerre en Irak pour la deuxième fois, Tony Blair s’est défendu vendredi des accusations disant qu’il avait donné à Georges Bush un «chèque en blanc» pour déclencher l’invasion, mais il a présenté ses excuses pour les vies perdues pendant la guerre.

L’Enquête sur l’Irak est la quatrième enquête officielle sur la guerre. Elle a rappelé l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, pour clarifier les «incohérences» entre ses preuves et celles fournies par les autres officiels.

Blair, avec un bronzage ramené du Moyen Orient où il y travaille comme émissaire pour la paix, reprit rapidement les mêmes thèmes que ceux abordés lors de sa première déposition l’année dernière; replaçant la décision de partir en guerre dans le contexte de l’après 11 septembre, suite à l’évaluation du risque lié à un changement de régime.

Blair, Premier ministre de 1997 à 2007, a encore une fois répété ses mises en garde sur l’Iran, disant qu’il croyait «passionnément» que l’Occident devrait arrêter sa «lamentable attitude d’excuse» au sujet de la guerre en Irak et faire face à la réelle nature du régime.

Il sembla critiquer le Président Obama, rappelant le discours du président américain en 2009, où il offrait la main de l'amitié à l'Iran.

«Le Président Obama va en mars 2009 au Caire, au cœur de l’Islam. Il y fait un discours où il dit réellement mettre de côté l’ère Bush. Je vous tends maintenant une main amicale. Vous, l’Iran pouvez devenir un partenaire.»

Selon Blair, la chaleureuse bienvenue s’est retournée contre lui.

«Qu’elle a été la réponse qu’il a reçue ? Ils ont continué avec le terrorisme. Ils ont continué avec la déstabilisation. Ils ont continué avec le programme d’armes nucléaires. A un certain moment, nous devons sortir nos têtes hors du sable et comprendre ce qu’ils sont en train de préparer avec ça», a-t’il dit.

Version originale : http://www.theepochtimes.com/n2/content/view/49865/