Des entreprises chinoises exploitent illégalement des mines d'or au Ghana

Écrit par NTD
18.03.2011

  • Des militants dénoncent le fait que des entrepreneurs chinois contrôlent illégalement. (NTD)(攝影: / 大紀元)

Les chercheurs d'or étrangers ne sont pas nouveaux au Ghana, mais une nouvelle vague de prospecteurs est en train de se faire sentir, cette fois en provenance de Chine.

Les lois du Ghana disposent que les sociétés étrangères ne sont autorisées à travailler que sur de grandes exploitations à ciel ouvert. Mais des militants dénoncent le fait que des entrepreneurs chinois contrôlent illégalement, et ce de manière non transparente, des opérations à petite échelle généralement menées par le biais d'un intermédiaire local.

Le Ghana est le deuxième plus grand exportateur d'or en Afrique. Plus de 100 000 Ghanéens sont employés dans ces mines sombres qui ressemblent à de petits puits. Ils produisent environ 20 % de l'or du pays.

Le régime chinois est le partenaire commercial le plus important des pays africains. Le volume global du commerce bilatéral entre l'Afrique et la Chine a atteint plus de 70 milliards d'euros en 2010.

Au Ghana, certains accueillent les Chinois parce qu'ils fournissent le capital et les équipements nécessaires. Mais d'autres travailleurs dans les mines ghanéennes accusent les entrepreneurs chinois d'accroître leur part sur les bénéfices locaux.

C’est le cas de Monsieur Joseph Ben, un ancien mineur employé de façon illégale:

«Les Chinois apportent leur propre équipement, ce qui vous rend la tâche plus facile et ils connaissent le boulot aussi, mais quand vous êtes malades, ils ne paient pas vos factures d'hôpital, vous devez utiliser votre propre argent».

Quant à Monsieur Ben un autre mineur, il explique qu'il travaillait auparavant dans une mine appartenant aux Chinois où il était payé 80 cedi ghanéens, soit environ 35 euros par mois. Aujourd'hui, il reçoit le double de ce salaire en travaillant dans une mine gérée par les Ghanéens.

Le mois dernier, la police a arrêté 25 mineurs chinois qui semblaient travailler illégalement aux alentours du village de Wasa.

L'association des collectivités touchées par l'exploitation minière affirme que les entreprises chinoises ont créé des réseaux parmi les habitants de la région, dont des mineurs, des chefs locaux et des agents de sécurité, afin d'assurer la couverture nécessaire à l'exploitation illégale des mines.

Pour avoir accès à cette information en vidéo:

http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2011-03-24/414209877393.html